Avec ses plages, ses restaurants, ses musées et sa culture, Valencia plaît et attire du monde. Des touristes, des étudiants et des expatriés, mais aussi des stagiaires, désireux d'ajouter une expérience internationale sur leur CV. Plusieurs d'entre eux témoignent de cette aventure riche en rencontres et en apprentissage.
Sofiane Le Féron : “Pour moi, il n'y a pas de désavantages à venir réaliser son stage à Valence”
Sofiane Le Féron a 24 ans. Entre mars et juin dernier, ce Tourangeau d’origine a réalisé son stage à La Base Culture - Maison des Francophonies, dans le cadre de sa licence “études franco-espagnoles”. Il a participé au développement de l’association, encore toute jeune à l’époque, ainsi qu’à la mise en place de projets culturels et artistiques autour de la francophonie à Valencia.
"Personnellement, ce stage a été un vrai épanouissement. J’ai pu découvrir le milieu associatif et culturel, de façon large et générale, mais aussi dans un contexte particulier, avec un esprit de communauté, autour de la francophonie qui réunit et passionne un public extrêmement hétérogène !
Le stage collait tout à fait aux études que je suivais, donc professionnellement, cela a été très enrichissant. Une vraie première expérience dans le monde de l'événement interculturel et international ! J'ai aussi pu confirmer mes intérêts pour les échanges interculturels. Je me suis découvert une motivation sans faille pour permettre à la culture francophone de toucher le plus de monde possible.
Pour moi, il n'y a pas de désavantages à venir réaliser son stage à Valence. Il y fait beau quasiment tout le temps. Il y a la plage, beaucoup d'espaces verts, une histoire, une vie nocturne très développée, une vraie politique de mobilité et plein d'autres points que je suis sûr d'oublier ! Valencia, c'est une ville à l'identité forte et fière de celle-ci. Y aller, c'est s’y immerger totalement !”
Elsa Rousson : “Valencia, c'est ma ville de cœur en Espagne”
Elsa Rousson est originaire de Saint-Etienne. À 21 ans, elle a réalisé un stage de 6 mois au sein de la Camara franco-espanola de comercio e industria (la CCI), le club d'affaires franco-espagnol à Valencia, de février à juin 2022. En tant qu'assistante coordinatrice événementielle, elle assistait sa tutrice Sandrine, responsable de la délégation valencienne et coordinatrice exécutive de toutes les délégations espagnoles. Leur rôle : “gérer l'animation du réseau d'entreprises membres de la Chambre de commerce”, en organisant des networkings et des réunions commerciales, afin de mettre en contact les entreprises et de capter de nouveaux membres pour la Chambre.
“Faire un stage à Valence, honnêtement, je n'y vois que des avantages. C'est une ville vivante et à taille humaine, en pleine expansion. C'est très facile d’y rencontrer du monde et de se faire des contacts, parce qu'il y a plein de groupes Erasmus, d'événements de networking, des foires, etc. C’est un avantage pour un stagiaire ou quelqu'un qui commence son activité professionnelle.
Au travail, Sandrine me faisait confiance, donc j'étais autonome pour beaucoup de tâches. Au début, je ne connaissais pas vraiment le travail de commerciale. Grâce à Sandrine, j'ai appris à gérer des clients de A à Z. C'est gratifiant. C'est vraiment une tutrice en or ! Elle me donnait plein de conseils, elle me montrait l'exemple. Elle me disait aussi mes points forts et mes points faibles. C'était génial.
À Valence, c'est très facile de rencontrer du monde et de se faire des contacts, parce qu'il y a plein de groupes Erasmus, d'événements de networking, de foires, etc.
Au niveau personnel, j’ai créé des liens forts avec les gens que j’ai rencontrés. J’étais en télétravail la majorité du temps, mais on se retrouvait régulièrement avec Sandrine. À la fin, on a créé des liens d'amitié. Au travail, j'ai rencontré des gens et pour beaucoup, j’ai gardé leur contact. Ces liens, c'est vraiment quelque chose que je retiens.
Valencia, c'est ma ville de cœur en Espagne. Il y a beaucoup d'activités, tant au niveau professionnel qu'au niveau personnel. Pour être heureux au travail, rien de tel que d'avoir des activités à côté qui te font plaisir. Il y a ce côté vacances, où tu bosses mais tu peux le faire depuis la plage, les pieds dans le sable. Je ne serais pas contre revenir bosser là-bas dans le futur. Peut-être pas toute ma vie mais quelque temps.”
Jean Morell : “À Valencia, il n'y a pas un grand dépaysement culturel mais une très grande qualité de vie”
À 22 ans, Jean Morell est actuellement en stage à Valencia, dans le cadre de ses études d’ingénieur à Centrale Supélec (à Gif-sur-Yvette, en banlieue parisienne). Du 20 septembre jusqu’à fin février, il travaille comme software developer pour l'entreprise Datamaran, pour laquelle il “implante de nouvelles fonctionnalités sur le site de l'entreprise, qui est le produit qu'elle vend. Il y a toute une démarche de réflexion, d’organisation et de travail technique”.
“En venant à Valencia, je ne me suis pas fixé de but autre qu'apprendre, et je sais que ce but est déjà atteint : je dirais qu’il faut profiter maintenant ! Je trouve la vie plutôt sympa ici : une vie culturelle et festive assez riche, beaucoup d’étudiants, et une ville qui reste quand même à taille humaine, où on peut aller presque partout en 30 minutes à vélo.
D'un point de vue personnel, c'est une césure. Se couper de son environnement, de ses proches, cela permet vraiment de réfléchir sur soi, sur là où on en est dans sa vie, loin de la frénésie de l'école d'ingé. Et d'un autre côté, c'est rencontrer beaucoup de gens, de cultures différentes, qui étudient d'autres choses.
Valencia est une ville qui reste quand même à taille humaine, où on peut aller presque partout en 30 minutes à vélo.
Du point de vue professionnel, j'apprends beaucoup car c'est la pratique qui apporte le plus en informatique. J'apprends aussi la vie en entreprise et à travailler plus efficacement en équipe. C'est évidemment un plus sur le CV, d'autant que je n'occupe pas vraiment un poste de stagiaire, mais je suis membre de l’équipe à part entière. Le métier d'ingénieur est quelque chose de très vague, de très abstrait dans les études, et qui couvre une multitude de métiers et de débouchés différents. Travailler, c'est découvrir un visage de l'ingénieur, sans s'engager à plus long terme ou dans une carrière : si l'expérience à Valencia ne me plaît pas, je sais que dans 5-6 mois je serai reparti.
Je dirais que pour parler d'un avantage / désavantage, il n'y a pas de culture du travail, ni même de culture de manière plus large, très différente de la France. Il n'y a pas un grand dépaysement culturel pour moi ici, mais une très grande qualité de vie, en termes d'environnement, de pouvoir d'achat aussi. Mais tout dépend de l’expérience recherchée. Je dirais que tout le monde peut y trouver son bonheur.”