Le 26 mai prochain auront lieu les élections municipales. Un scrutin à un tour unique auquel peuvent participer les étrangers enregistrés dans leur mairie sur les listes électorales. L’issue de ces élections locales déterminera la politique qui sera menée par la coalition majoritaire pour les quatre années à venir. Il nous a semblé important de donner la parole aux candidats. Aujourd’hui, c’est Sandra Gomez, la candidate du Parti Socialiste, qui a répondu à nos questions et s’adresse aux lecteurs francophones de notre journal.
Lepetitjournal.com/Valence : Sandra Gomez, vous êtes la Première-adjointe au Maire de Valencia, Conseillère déléguée au développement économique et durable, déléguée aux personnes âgées, porte-parole de la Mairie, Secrétaire Générale du Partis Socialiste du Pays Valencien. Vous avez été la première femme à diriger la police locale et les pompiers de la ville de Valencia, avocate dans les très médiatiques affaires Gürtel et Noos. Vous êtes favorite des sondages pour la succession de Joan Ribó, et pourtant, vous avez lancé le site web unaperfectadesonocida.com. Dites-moi, est-ce qu’il y a encore des Valenciens qui ne connaissent pas Sandra Gomez ?
Sandra Gomez : (Rires) Il est vrai qu'au niveau local, cela demande beaucoup d’efforts pour que les citoyens connaissent leurs représentants. Les gens connaissent généralement le Maire et il est souvent difficile d’avoir de la visibilité, d’autant plus pour les femmes qui ont constamment un problème de notoriété dans tous les domaines, que ce soit dans le milieu entreprenarial, éducatif, professionnel mais aussi politique.
J'ai eu beaucoup de responsabilités au cours de ces quatre dernières années et pourtant, beaucoup de gens ne savent pas tout le travail que j’ai accompli. En revanche, il y a d'autres personnalités politiques, qui font même partie de la Mairie, qui font d'autres choses et qui sont plus connus. C'est la raison pour laquelle nous avons créé ce site web, afin de mettre en avant le travail réalisé au cours de ces quatre années sans entrer dans le conflit, mais plutôt en nous focalisant sur la recherche de solutions pour les problèmes des gens. Et même de cette manière certains ne nous connaissaient pas ! Voilà pourquoi l’idée de ce site internet a surgi : la parfaite inconnue, la parfaite Maire.
Ce que déteste le plus l'extrême droite, la droite populiste, c’est que ce soient les femmes, les jeunes femmes, qui souhaitent diriger, qui savent ce qu'elles veulent et qui ne se laisseront ni influencer ni dominer.
Vous faites partie des personnalités féministes du pacte du Botanic qui a pris la tête de la ville en 2015 après 30 ans de Rita Barbera. Quel a été son héritage et quel est votre bilan après ces quatre années de gouvernance ?
Je ne pense pas que le mouvement féministe soit encore arrivé à Valencia, il arrivera dans deux mois. 2015, c’était autre chose. Je pense que les femmes et surtout les jeunes femmes ont un rôle essentiel à jouer pour arrêter l'extrême droite. Aujourd'hui, moi-même et d'autres camarades qui se présentent comme candidates aux élections, nous avons un rôle déterminant à jouer pour les freiner. Ce que déteste le plus l'extrême droite, la droite populiste, c’est que ce soient les femmes, les jeunes femmes, qui souhaitent diriger, qui savent ce qu'elles veulent et qui ne se laisseront ni influencer ni dominer. C'est pourquoi je pense que cette vague féministe arrivera en 2019 comme elle est arrivée aux États-Unis avec Alexandria Ocasio-Cortez et d'autres femmes politiques qui freinent l'explosion du populisme de Trump.
Concernant le bilan de Rita Barbera, la vérité c’est que la ville était surendettée et avait une très mauvaise image à cause des nombreux cas de corruption et de son niveau social et économique. Les chiffres du chômage étaient très élevés et engendraient beaucoup de souffrance pour de nombreuses familles. Nous nous sommes consacrés à faire face à l'urgence de ces trois problèmes : nous avons réduit le déficit et nous avons "lavé" l’image de la ville. Valence ne soufre plus d’aucun scandale de corruption et nous avons travaillé à ce qu’elle se développe économiquement. Le chômage a diminué de 36.000 personnes. C'est le mérite de tous, mais il est également vrai que la Mairie a fait sa part du travail. Et maintenant, après avoir répondu aux urgences, la prochaine législature visera à nous fixer des objectifs plus importants et ambitieux.
Pouvez-vous nous donner un exemple des mesures prises pour faire baisser le chômage ?
Il y a plusieurs éléments. Dans un premier temps, nous avons cherché à dynamiser l’économie, à réduire les délais d’attribution des licences d’activités, de travaux, et nous nous sommes dotés d’un département de développement économique et d’un bureau pour attirer les investisseurs chez nous. Dans un second temps, nous avons mis en œuvre des Plans d’Activités Economiques et Sociales (PAES) comme celui de Malilla et qui génère beaucoup d’emplois dans les secteurs de la construction et de la rénovation. Nous avons créé Valencia Activa, une agence de développement local qui a pour objectif d’aider les personnes sans emploi en proposant des formations et en les orientant. Nous avons développé une politique d’insertion par l’emploi avec des entreprises qui sont ravies de collaborer avec nous car nous leur donnons des profils formés par la Mairie de Valencia. Enfin, nous avons créé des politiques d’emploi pour les personnes les plus en difficulté, à savoir les chômeurs longue-durée, les plus de 55 ans et les jeunes sans expérience. Ces trois catégories ont bénéficié de cette politique. Ainsi, près d’une centaine de jeune et plus d’un millier de personnes de plus de 55 ans et de chômeurs longue durée ont pu accéder à ce parcours. Nous avons également proposé des offres d’emploi public.
Valencia est une ville multi-culturelle et ouverte ou bien elle ne serait pas ce qu’elle est.
Parlons de la politique nationale. Jusqu’à présent, l’Espagne était l’un des seuls pays européens sans partis d’extrême-droite. Depuis quelques temps, l’ombre de Vox plane sur l’Espagne. Est-ce qu’il vous parait possible qu’un ou qu’une représentante de l’extrême-droite puisse arriver à la tête de la Mairie de Valencia ?
Non, parce que je crois que c’est un parti minoritaire, qui a de plus en plus de visibilité, certes, mais non je ne pense pas. Ce qui m'inquiète vraiment, c'est que les partis de droite, les partis conservateurs comme le Partido Popular ou Ciudadanos, qui se plaçaient dans une ligne conservatrice mais avaient une certaine centralité politique, perdent cette centralité par une sorte de dérive vers la droite, en diffusant de plus en plus de discours radicaux à l'égard des femmes par exemple, vis-à-vis du collectif LGTBQ ou sur l'immigration… C’est ce qui m’inquiète réellement. Ce qui m’effraie en tant que citoyenne, c’est d’avoir un leader politique qui finira par mettre en œuvre les idées et la politique de l’extrême droite car certains l’ont dit : ils sont prêts à se mettre d’accord avec ces partis d’extrême droite pour accéder aux institutions, que soit pour la municipalité de Valencia ou pour la Generalitat. C'est ce qui m'inquiète vraiment parce qu'au bout du compte, quand vous faites alliances avec eux, c’est que vous êtes d’accord avec leurs discours et leurs positions politiques et c'est un réel danger.
Valencia, c'est une ville qui, aujourd'hui, me rend fière, une ville très hospitalière, une bonne hôtesse et je pense que nous devons la chérir et la préserver.
Valencia, particulièrement depuis la Copa America, semble s’être ouverte aux étrangers, que ce soit pour les expatriés ou pour les touristes. C’est important pour la ville d’avoir une diversité culturelle ?
Valencia est une ville multiculturelle et ouverte ou bien elle ne serait pas ce qu’elle est. C’est une ville qui s'explique historiquement par sa confluence de différentes cultures, depuis le christianisme, le judaïsme et les Arabes. Elles ont donné naissance à une richesse culturelle dans laquelle baigne la ville de Valencia avec des monuments historiques comme la Lonja ou la Muraille arabe jusqu'au quartier du Centre historique juif, qui montrent que notre histoire est liée à d'autres cultures. Je crois que cela s'est déplacé jusqu'au XXIe siècle parce que je pense que la société valencienne est une société très ouverte, très hospitalière. Il y a évidemment toujours une exception, mais elle est ouverte au monde et appelle la diversité culturelle. Alors, en revenant à ce que nous avons évoqué précédemment, si cela change, nous cesserions d'être ce que nous sommes. C'est une ville qui, aujourd'hui, me rend fière, une ville très hospitalière, une bonne hôtesse et je pense que nous devons la chérir et la préserver.
Cette arrivée d’étrangers, aussi bien expatriés que touristes, a provoqué une hausse des prix, notamment dans des quartiers comme le Cabanyal où vous avez grandi. Que faire face à une possible gentrification ?
Promouvoir des logements sociaux qui compensent la hausse des prix. Nous ne pouvons pas empêcher une personne de vendre son bien au prix qu'elle a estimé et que quiconque peut acheter, qu'il soit d'ici ou d'ailleurs. Alors, ce que l'administration doit essayer de faire pour éviter l’augmentation des prix dans des quartiers comme le Cabanyal, c’est de promouvoir les logements publics dans un quartier où, en outre, il y a déjà beaucoup de logements publics ainsi que des espaces vides. Il faut promouvoir les VPO (Vivienda de Proteccion Official) pour des familles ou des couples qui ont des ressources mais qui ne peuvent pas accéder à ces habitations et faire en sorte que les enfants des voisins du Cabanyal continuent de vivre dans ce quartier. Nous avons mis en place le Plan Cabanyal qui a permis de donner un logement social aux personnes les plus vulnérables, parce qu'il est vrai que ce quartier possède une frange de population fragile qui doit pouvoir accéder à une solution d’habitat. Il y a ensuite des logements de dotation destinés par exemple, aux personnes âgées et aux jeunes afin qu’ils partagent les mêmes espaces. Enfin, il y a les projets de locations publiques pour les jeunes couples qui puissent leur permettre de vivre dans le quartier. 60 à 70% de l'ensemble de l’immobilier neuf du Cabanyal sera soit VPO, dotationnel ou public. C’est ce qui, je pense, va rendre les prix un peu plus équilibrés.
Je crois que le moment est venu pour nous de dire « nous sommes ici, nous savons ce que nous voulons et nous allons y arriver : le pouvoir aux femmes ».
Il y a quelques semaines s’est déroulée la Journée Internationale des Droits de la Femme. Où se situe la femme espagnole en 2019 dans la société ? Quelles devraient être ses batailles ?
Je crois que nous sommes à un moment merveilleux de visibilité car les Femmes ne sont plus dans une revendication de leurs droits, de leur liberté faces aux Hommes. Ce que nous disons en 2019, c’est que c'est notre moment et que nous allons gagner notre place sans aucune revendication. Je pense qu'il est important de le souligner parce que parfois, lorsque ce type de verbe est utilisé, il semble que l’on demande la permission à quelqu'un. Je crois que le moment est venu pour nous de dire « nous sommes ici, nous savons ce que nous voulons et nous allons y arriver : le pouvoir aux femmes ». C'est ce que signifie 2019. L’Espagne, en mars 2018, avait vécu un mouvement avec #metoo qui a emporté de nombreuses femmes et a rendu visible le mouvement féministe. Mais ce qui est merveilleux, c'est qu'en 2019 il a continué et s’est amplifié. Je crois que c'est la révolution du XXIe siècle et qu'il n’y aura pas de retour en arrière.
Pour revenir à ce que nous avons évoqué auparavant, je crois qu'il n'y a pas de mouvement plus préparé et plus à même de stopper la montée de l’extrême-droite que les Femmes elles-mêmes et [les représentants de ces partis] le savent. C'est pour cela qu'ils essaient toujours d'attaquer les féministes en les traitant de féministes radicales, de feminazis alors que c'est un mouvement qui cherche l'égalité, et qu'il n'y ait pas de différences du seul fait de naître homme ou femme. Je crois qu'il y a une certaine cabale qui, heureusement je le pense, est minoritaire mais très bruyante, qui se sent menacée et qui fait tout pour discréditer le mouvement. Nous allons continuer à aller de l'avant. Quelles sont nos revendications ? Rompre les écarts qui subsistent sur le marché du travail entre un homme et une femme, ce qui est incontestable. Nous accédons à moins de travail, nous souffrons plus du chômage et lorsque nous accédons à un emploi, nous le faisons dans les pires conditions. Nous avons plus de difficultés à développer une carrière professionnelle à formation équivalente, c’est indiscutable et les données sont là. Dans le domaine de la famille, le thème de la violence conjugale est toujours d’actualité. Les femmes sont encore assassinées au sein de leur couple et nous devons lutter contre ce fléau. D’autres éléments comme "les ventres de location" ou la prostitution sont au centre du débat. Je crois que le corps de la Femme ne peut pas être soumis au libéralisme économique. Ce type de soumission des femmes au marché économique me semble être une erreur que nous devons également combattre.
Peut-on être membre d’une cofradia marinera (une confrérie dédiée à la célébration de la Semana Santa Marinera), de gauche et féministe ?
Bien sûr car ces confréries du quartier vont bien au-delà de la dimension religieuse. Elles sont l’expression d’une identité et d’une culture. Mon grand-père en faisait partie, mes parents y sont, nous y sommes et nos enfants y seront car c’est quelque chose qui nous donne une identité, tout comme mes voisins et voisines du Maritimo. La Semana Santa est liée aux costumes traditionnels, à la musique et à la gastronomie… C’est quelque chose d’unique et évidemment, il y a une dimension religieuse puisque c’est la Semana Santa. Mais oui, on peut tout à fait être de gauche et féministe et être cofrade car les confréries sont très ouvertes, diverses et plurielles, sans idéologies. C’est très positif que la fête ne soit pas marquée par un parti politique. La Semana Santa a toujours été indépendante et autonome. Il y a eu une tentative de ramener la Semana Santa dans le centre de Valencia de la part d’une frange conservatrice. Mais il faut savoir que les confréries ont une particularité : elles ne dépendent pas de l’Eglise et la grande majorité sont des associations culturelles. C’est quelque chose d’unique en vérité.
Quel est le problème des Valenciens avec les pistes cyclables ? On dirait que c’est la pire chose au monde pour eux ! C’est difficile pour les Valenciens de changer ? N’existe-t-il pas un risque de passer à côté des enjeux écologiques ?
Je pense que nous sommes tous d'accord pour dire que les villes doivent évoluer vers un modèle de mobilité plus durable et je crois qu'aucun parti politique ne peut dire qu'il n'est pas favorable à cela. Où est la différence avec ce qu’il s’est passé cette dernière année ? C’est dans la manière dont nous faisons les choses. Nous, en tant que parti socialiste, avons également notre propre position : nous sommes d'accord sur le fait que les moyens de transport les plus durables doivent être favorisés mais doivent aussi cohabiter avec les autres. Il existe une réalité qui est que la voiture ne disparaîtra ni demain, ni dans cinq ans. Nous devons donc créer un vivre-ensemble.
Sur quoi misons-nous ? Sur le fait, par exemple, que le conseiller municipal en charge de la mobilité ne soit pas uniquement celui du vélo mais que nous devons avoir une vision plus transversale des transports publics. Ce qui me semble très important, ce sont les transports électriques où rien n’a été fait, ni pour le véhicule électrique de fret ou le sharing (NDLR : les motos et trottinettes libre-service). Quand ces entreprises s'insèrent dans une ville, elles remplacent trois véhicules privés pour chaque véhicule partagé. C'est donc mon modèle. Il faut un conseiller pour la mobilité qui comprenne que la ville est variée et qu'il existe différents moyens de transport que nous devons promouvoir parce qu'ils sont durables et d'autres avec qui nous devons continuer à vivre.
Mais il est vrai qu’il y a des confrontations houleuses venant de la Droite, et je leur ai déjà souligné. Par exemple, c'est le PP qui avait lancé le projet de l’anneau cyclable et maintenant ses représentants y renoncent. Eux aussi ont fait de nombreux kilomètres de pistes cyclables mais c’est le thème de campagne qu’ils ont choisi car c’est celui qui génère le plus de conflits politiques, même si j’estime que le PSPV se situe à un point intermédiaire. Nous ne sommes pas favorables à tout ce qui a été fait au cours de ces quatre dernières années, sur la forme avant tout, mais nous ne sommes évidemment pas dans les positions de confrontation que défendent le PP ou Ciudadanos et qui ont ramené à Valencia des voitures qui roulaient à 300 km/h avec la Formule 1. Nous sommes dans une position aimable et collaborative avec une analyse beaucoup plus complète et transversale de la ville. Quand vous êtes le point intermédiaire d'une confrontation en noir et blanc, c’est toujours plus difficile mais souvent le plus sage.
Nous devons avoir une vision plus transversale des transports publics.
Quelle sera votre thématique de campagne ?
Je crois que ce sera sur ce que je peux représenter, aussi bien moi que le parti socialiste. Je crois que le moment est venu pour les gens ordinaires. Je suis une petite-fille d'immigrants de Cuenca et je suis issue d’une famille ouvrière, d’un quartier ouvrier. Tout ce que je suis, c'est grâce à un Etat social qui m'a permis d'étudier, de travailler et d'avoir mes chances. Je suis la fille d'une crise économique extrêmement importante. J’ai été diplômée durant cette crise économique et j'ai également appris à éprouver les choses avec créativité et ingéniosité. Je crois que c'est le moment des femmes, que ce qui vient aujourd'hui est une autre vision intolérante, contre la diversité, et peu en phase avec ce que représente le PSOE : une Valencia ouverte, diverse, plurielle qui avance pour que tous avancent, pour que le développement arrive dans tous les quartiers, un projet ouvertement féministe et sans complexe, mais qui est aussi sur le vivre ensemble. Je veux être la Maire de tous et de toutes, de ceux qui ont voté pour moi comme de ceux qui n’ont pas voté pour moi, et que tout le monde se sente à l’aise. Je vois très clairement mon projet pour la ville mais je veux que les Valenciens et les Valenciennes ne se sentent pas attaqués ou prisonniers de leur Maire.
Chaque personnalité politique à une histoire, une rencontre dans sa vie, quelque chose qui les pousse à s’investir, à partir en campagne électorale. Quelle est la vôtre ? Qu’est-ce qui vous meut ?
Je dirais trois choses. D’abord, qui je suis et d’où je viens. Je suis fille d’une famille ouvrière et j’ai toujours su clairement qu’elle était ma place et qui je représentais : ces personnes qui ont besoin de la politique pour croire en leur chance, en l’égalité des chances car il est évident que si nous ne naissons pas avec une cuillère en or dans la bouche, nous avons besoin d’un système éducatif public, du système de santé public pour le bien-être et la qualité de vie.
Ensuite, j’ai intégré le monde politique avec le « No a la guerra » (NDLR : Mouvement né à la suite des attentats de Madrid en 2003). J’ai pris ma carte du parti socialiste à 18 ans avec ce mouvement. C’était une époque très combative contre le gouvernement Aznar puis une autre pleine d’illusions avec Zapatero. Je l’ai vécue de manière très intense et c’est pour ça que je me suis affiliée au PSOE.
Mais à choisir aujourd’hui, je dirais que c’est finalement le mouvement du 8 mars et tout ce qu’il représente. Le moment est venu pour les Femmes que cette vague Rose atteigne enfin toutes les institutions.
Comment pousser les étrangers à participer aux élections municipales du 26 mai prochain ?
C’est la question la plus facile. Choisir entre une Valencia ouverte, diverse et plurielle ou une Valencia avec les portes fermées. C’est tout.