Les Trophées des Français de l'étranger fêtent leur 11e anniversaire...en images !
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11 ans de Trophées. 11 ans d’émotions mais aussi 11 ans de mise en lumière d’expatriés aux parcours exceptionnels. C’est avec une joie non dissimulée qu’environ 300 invités de prestige ont pu assister à la remise de la 11e édition des Trophées des Français de l’étranger. En ce 28 mars 2023, sous les ors du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, sept lauréats d’exception ont été récompensés.


"Pour la 11e année, lepetitjournal.com continue avec les Trophées à remplir un objectif noble et nécessaire : mettre en lumière les Français de l’étranger dans leur propre pays", c’est par ces mots qu’Hervé Heyraud, président-fondateur des éditions lepetitjournal.com a lancé, le 8 mars dernier, cette 11e cérémonie des Trophées des Français de l’étranger.

11 ans de Trophées célébrés
Cette cérémonie 2023 a été marquée par 7 nouveaux lauréats. Créatifs, compatissants, ou innovants, les heureux gagnants contribuent au rayonnement de l’excellence française à l’étranger.
Pour la première fois, Marion Gaudin, journaliste de France 24, a pris le flambeau d’Antoine Cormery - journaliste et directeur de l'Académie France 24. Elle a ainsi présenté la cérémonie en plus des reportages réalisés par les équipes de la chaîne en Indonésie, Espagne, Taïwan, au Cambodge, au Royaume-Uni et en Colombie.
Des lauréats 2023 éblouissants

Simon Toselli, Expert technique pour la FIFA, Indonésie
Prix du Public, remis par la Banque Transatlantique
Simon Toselli est l’un des 20 experts techniques pour la Fédération Internationale Football Association (FIFA). Il sillonne le monde entier pour établir la stratégie de développement du Football féminin dans 211 pays membres. Des missions concrètes et sur le terrain lui sont conférées pour promouvoir, développer et améliorer les conditions des femmes au sein de ce milieu encore très masculin. « La FIFA a lancé une série de programmes de développement du football féminin qui se concentrent sur des aspects sportifs, sociaux et culturels clés, avec une approche sur mesure propre au contexte local et aux besoins de chaque pays.Tout autour du monde, nombre de jeunes filles et de femmes participent au jeu, sur le terrain comme en dehors, et s’appuient sur ce sport pour faire tomber les barrières sociales. », explique le Bordelais, aujourd’hui expatrié en Indonésie.
Jesus Diaz de Vivar, Fondateur d’un Jardin sur les toits, Espagne
Trophée Entrepreneur, remis par EDHEC Business School
Jesus Diaz de Vivar, dès l’âge de six ans, dansait à l’Opéra de Paris, le conduisant même à New York à l’American Ballet à seize ans. Un accident survenu à l’âge de 20 ans l’oblige à arrêter la danse et reprendre ses études. Jesus par en Australie puis aux états-Unis où il se penche sur la biologie des micro-algues dans les océans.
Un programme de recherche à l’Université d’Almeria le conduit en Espagne, où il décide de créer sa propre entreprise en 2012, Un Jardin sur les Toits. Véritable bijou d’innovation écologique, Un Jardin sur les Toits cherche à rendre plus ver ts les espaces urbanisés, dans les grandes métropoles notamment, grâce à l’implantation de fermes de micro-algues. Grâce au processus de photo- synthèse, les micro-algues capturent le CO2 et rejettent de l’O2. Très performantes « les fermes de micro-algues sont 12 fois plus efficaces qu’une forêt de la même surface ».

Gaëlle Bourgeault, Fondatrice de C’est quoi la France ?, Taïwan
Trophée Education, remis par le CNED
Un soir de Nouvel An. Un coup de fil. « Chérie, on me propose un poste à Taïwan. Devons-nous accepter ? » C’est ainsi que Gaëlle Bourgeault a suivi son mari avec ses deux enfants en août 2016, pour s’installer à plus de 9.000 km de la capitale française. C’est aussi et surtout grâce à cette expérience, que l’expatriée crée « C’est quoi la France ? », un projet à destination des 6-12 ans.
Gaëlle a pris conscience au fil des années que ses enfants ont présenté quelques lacunes pour ce qui est des références culturelles françaises. Elle se rappelle : « Un jour, ma mère m’appelle et me confie : « Gaëlle c’est une catastrophe. Je viens de dire à Adrien que nous allions au marché de Noël, et il ne connaissait pas le concept. Il perd sa culture française. » Ce fut pour moi le déclic. »
Marie-France des Pallières, co-fondatrice de Pour un sourire d’enfant, Cambodge
Trophée Humanitaire, remis par la CFE
Après avoir vécu en Allemagne et au Maroc tout en ayant voyagé dans le monde entier, Marie-France Des Pallières est partie s’installer au Cambodge, en 1994, pour sa retraite. Le Royaume sort à peine de 25 années de guerre, dont 4 passées sous la dictature des Khmers rouges ; le pays est dévasté. En mission humanitaire à Phnom Penh avec son mari Christian, ils réalisent très vite l’existence d’une énorme décharge dans la capitale. Cette dernière est caractérisée par le travail de plus de centaines d’enfants, qui se nourrissaient des déchets et risquaient leur vie tous les jours.
« Je restais là sans savoir quoi faire, avec l’envie de pleurer ou de hurler. », explique Marie-France qui ne pouvait pas rester sans agir. Elle a d’abord commencé à distribuer de la nourriture directement dans la décharge, mais voyant que cette aide ne suffisait pas, elle crée en 1996 l’association « Pour un sourire d’Enfant ». Le combat de Marie-France et de son mari est alors devenu quotidien : distribution de riz, construction d’une petite école, programme de rattrapage scolaire et même formations professionnelles.