

En Italie, le nombre de morts suite à des accidents du travail stagne au même niveau depuis plusieurs années. Ce phénomène bien connu de la part de l'opinion publique porte même son propre nom : "les morts blanches". Malgré cela, les pouvoirs publics ne prennent pas les mesures nécessaires pour enrayer ce phénomène, qui pourrait remettre en cause les fondements même de l'économie italienne
Lundi 12 septembre 2011 dans la commune d'Arpino de la province de Frosinone, alors que la rentrée ne fait que débuter, une explosion retentit dans toute la ville. Elle provient de l'usine PiroWorld, spécialisée dans la fabrication de feux d'artifice. Le bilan, six victimes. Quatre employés de la fabrique ainsi que deux clients. La déflagration est spectaculaire, le nombre de morts touche l'opinion publique italienne, comme s'il s'agissait d'un événement exceptionnel. Mais pourtant, selon les calculs de l'observatoire indépendant de Bologne, chaque jour, trois travailleurs meurent sur leur lieu de travail en Italie. Au 3 octobre 2011, l'observateur a décompté plus de 500 morts depuis le mois de janvier, soit une augmentation de 13, 8% par rapport à l'année dernière... Lire la suite sur notre édition de Milan








































