Édition internationale

TOUR D'EUROPE EN AUTOSTOP - Le carnet de voyage de Stéphane: la première étape atteinte!






Stéphane Boscagli, jeune homme à l'esprit aventureux et au grand coeur est parti ce dimanche matin pour faire le tour de l'Europe en autostop. Son but: aider l'Association Athina Ichtyose de Monaco. Une année sabatique, un sacré courage et beaucoup d'amis ont été indispensables à la réalisation de son projet. 

Depuis le 3 février, le jour de son départ de la Principauté de Monaco, il a parcouru 1284 kms pour réaliser cette première étape. Il a vécu déjà quelques "extrèmes", notamment des records en temps d'attente: le plus court pour obtenir un véhicule était de 5 secondes (bravo et merci au chauffeur!), tandis que pour le plus long, il a dû attendre toute une journée et toute une nuit pratiquement, en faisant du stp à une station essence: 21 heures 30 ! Quelqu'un d'autre se serait peut-être découragé, mais Stéphane a tenu bon et a continué son parcours selon son engagement...

Voici le mail qu'il nous a adressé vendredi soir:

Hola !
Comme vous pouvez l'imaginer, je vous écris depuis l'Espagne, pays que j'ai rejoint le 3 février 2008.
En effet, pour ce premier jour en auto-stop, la chance m'a souri du matin au soir?
Mais avant d'aller plus en avant, je souhaite remercier toutes les personnes présentes au départ de mon « TOUR D'EUROPE 2008 ». Ce fût pour moi un grand moment d'émotion, certaines et certains d'entre vous l'auront certainement remarqué? J'ai été très heureux de partager ce moment important de ma vie avec vous tous.

Pour en revenir à l'aventure que je vis depuis le 3 février, c'est actuellement magique tous les jours. La mascotte « Athina » et moi-même avançons plus vite que prévu? Nous n'en revenons pas ! Nous découvrons un style de vie particulier. Les personnes que nous rencontrons sont toutes différentes, et en même temps, elles ont toutes un point commun : la solidarité entre les hommes. Comme m'a dit un conducteur : « La vie serait plus facile si tout le monde s'entraidait? »


Par quoi et par qui commencer, le choix m'est difficile ! Je commencerai par vous raconter mon arrivée en Espagne. Une fois passée la frontière espagnole, Patrick (le conducteur du véhicule) me dépose à la première ville espagnole. Ici, à « LA JONQUERA », c'est l'eldorado des Français. La petite ville est envahie par les Français qui viennent y acheter alcool et tabac. C'est une vraie ruée vers l'or !

Je découvre l'endroit où je vais pouvoir installer ma tente. Le ciel est nuageux et le vent se lève? Je me dépêche car il me semble que l'orage ne va pas tarder.

L'orage tant redouté s'abat finalement sur LA JONQUERAS, et la tente est secouée? Dans la nuit, les « sardines » (piquets en métal qui maintiennent la tente) commencent à « se faire la malle ». En effet, le terrain sur lequel je suis est détrempé et, le vent faisant, les sardines ne résistent pas !

Cela m'obligera à sortir du duvet pour refixer le tout, en espérant que cela tienne jusqu'au petit matin?
Pendant ce temps, les camions, bloqués jusqu'à présent en Espagne en raison de l'interdiction de rouler le week-end en France, commencent à prendre la route. La nationale qu'ils empruntent passe à moins de 20 mètres de ma tente. Il passera environ un camion toutes les 5 à 6 secondes. Ce sont parfois de longs camions interminables qui roulent les uns derrière les autres? La noria incessante des véhicules, ainsi que les conditions météo rencontrées marqueront le début de ce périple.

Il existe le baptême du feu? pour ma part, j'ai découvert le baptême de l'eau !

A part cela, les gens que je rencontre sont toujours curieux de savoir d'où je viens et où je vais. Cela donne l'occasion de parler, d'échanger des mots, des souvenirs d'un temps passé pour certains, qui me disent qu'eux aussi, lorsqu'ils étaient jeunes ont voyagé en auto-stop? Pour d'autres, c'est l'occasion de parler de la France que beaucoup d'espagnols connaissent et apprécient.

A de nombreuses reprises, il est arrivé que le conducteur contacte des personnes de son entourage par téléphone afin de me permettre d'arriver à bon port plus rapidement. C'est toute une chaîne de solidarité qui s'organise autour de l'auto-stoppeur. Certaines personnes sont même allées jusqu'à faire de plusieurs kilomètres (60 à 80 km) pour m'être agréable. Bien entendu, les schémas que je viens de vous décrire ne sont pas les plus courants, mais ils existent, et se sont présentés à plusieurs reprises.

Les cyber cafés ne sont pas très développés en Espagne, et sont présents exclusivement dans les très grandes villes. C'est la raison pour laquelle j'ai tardé à envoyer ce premier message? J'espère avoir plus de possibilités au Portugal.

Hasta luego ! Stéphane

Les photos de la première étape: Monaco - France - Espagne


A SUIVRE

Suivez son périple à travers son carnet de voyage, publié dans lepetitjournal de Monaco (www.lepetitjournal.com/monaco.html) et en podcast (www.lepodcastjournal.com)!

Son retour en Principauté est attendu après cette aventure humaine extraordinaire pleine d'imprévus, en début 2009.
Si vous le rencontrez quelque part, vous découvrirez une personne altruiste et chaleureuse...

Eva ESZTERGAR. www.lepetitjournal.com - Monaco
Infos: le blog de Stéphane
voir aussi nos articles précédents:
http://www.lepetitjournal.com/content/view/15301/1925/
http://www.lepetitjournal.com/content/view/14717/1257/
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