

Maxime a décidé de partir en Nouvelle-Zélande effectuer un Programme - Vacances - Travail (P.V.T). Il revient sur son expérience, ses voyages, ses rencontres.
Lepetitjournal.com : Pourquoi avoir choisi la Nouvelle-Zélande?
Maxime: Après mes études je voulais voyager et la meilleure solution que j'ai trouvée était le PVT. J'avais donc le choix entre plusieurs pays: Corée du Sud, Canada, Australie... Les deux pays qui m'attiraient le plus étaient l'Australie et la Nouvelle-Zélande, pour la nature qu'ils offrent mais aussi en raison de la langue pratiquée, l'anglais. A l'époque, beaucoup de gens qui partaient en Australie, j'ai alors décidé de partir en Nouvelle-Zélande pour rencontrer moins de Français! (ce qui ne fut pas le cas en réalité)
Comment avez-vous fait votre demande de visa ?
La demande a été très simple: je suis allé sur le site de l'ambassade de Nouvelle-Zélande. J'ai fait ma demande et quelques jours après, j'avais mon visa.
Comment vous-êtes vous organisé sur place ? (villes de résidence, jobs, logements, réseau?)
Je suis parti avec l'envie de voyager. J'avais préparé peu de choses avant mon départ, seulement la réservation pour une auberge de jeunesse le soir de mon arrivée. Ensuite les rencontres se font facilement, tout comme les démarches administratives, (création de compte en banque, permis pour travailler, achat de téléphone portable). Puis, après une semaine à Auckland, nous sommes partis avec des gens que j'avais rencontré pour Tauranga, une ville dont on nous avait dit qu'il était facile de trouver un job pour ramasser les kiwis car c'était la saison.
En ce qui concerne les logements, je séjournais dans les auberges de jeunesse. Certaines de ces auberges étaient adaptées aux séjours à long terme. Dans ce pays, tout est fait pour que le voyageur puisse séjourner un an. En même temps le pays est habitué car on est des milliers de jeunes à faire la même chose.
Après, mon intention était de ne pas rester plus de trois mois dans la même ville afin de changer régulièrement de travail, d'amis et de logements.J'ai donc habité plus de deux mois dans trois villes différentes : Tauranga, Wellington et Tekapo. Le reste du temps, j'ai voyagé et fait du woofing, le woofing signifie que l'on travaille chez les gens, généralement dans une ferme mais cela peut aussi être dans une auberge de jeunesse, et en contrepartie ils vous offrent le logement et la nourriture.
Pour ce qui est des jobs, j'en ai fait plusieurs : aide cuisinier, plongeur, cueillette des kiwis, nettoyage d'une université, serveur, employé dans une boulangerie et couper des pieds de vignes. Je les ai trouvés la plupart du temps grâce aux gens que je rencontrais dans les auberges, mais aussi par mail (j'envoyais une cinquantaine de mail aux restaurants). Parfois, les restaurateurs peuvent aussi vous aborder dans la rue parce qu'ils vous entendent parler français.
Pourquoi recommanderiez-vous le P.V.T ?
Je recommande ce PVT car c'est une expérience à vivre au moins une fois dans sa vie. Je n'ai jamais rencontré autant de gens que pendant cette année. Comme tout le monde est dans la même situation, les relations sont fortes, on s'entraide beaucoup. Mes habitudes changeaient régulièrement car je changeais à chaque fois de ville, de travail et d'amis, ce qui a été très enrichissant pour apprendre à mieux se connaître. Je garde énormément de souvenirs de cette année, plus qu'en plusieurs années en France!
Aujourd'hui, quelle est votre situation ?
J'avais fait un BTS audiovisuel et quand je suis rentré de Nouvelle-Zélande, j'avais acquis des connaissances dans le milieu de la restauration, alors j'ai fait ça durant quelques mois, puis je suis venu habiter à Paris afin de travailler dans l'audiovisuel. Actuellement, je suis technicien vidéo dans une entreprise de prestation audiovisuele.
Je me "range" pour quelques années mais j'espère repartir pour de nouvelles aventures afin de voyager avec une nouvelle vision du monde.
Pour faire une demande de V.V.T, rendez-vous sur le site de l'ambassade de Nouvelle-Zélande
Propos recueillis par Constance de Guernon (www.lepetitjournal.com) jeudi 8 novembre 2012








































