Un boulot à Singapour, une petite entreprise de communication en France, un bootcamp… Camille Paillot de Montabert n’arrête jamais.
Question de nature… Camille Paillot de Montabert semble douée pour aller vers les autres et expérimenter de nouvelles aventures.
À 24 ans, cette jeune fille à la silhouette gracile et aux yeux clairs s’animant au gré de ses paroles ponctue chacune de ses phrases par un sourire. Arrivée à Singapour, fraîchement diplômée, en septembre 2016, Camille y apprécie le brassage des cultures et les nombreuses possibilités d’évasion. « Je suis en permanence à deux heures d’avion d’un endroit que je ne connais pas. Ici, l’esprit de la découverte devient un mode de vie. Maintenant que je l’ai expérimenté, j’ai envie de le reproduire ailleurs ».
Un monde de perspectives et de mixité qu’elle côtoie également dans son travail. Planneur stratégique chez J. Walter Thompson, agence de publicité, elle a accès à un métier et des responsabilités qu’elle n’aurait jamais pu imaginer en France à son âge. Chargée d’assurer la transition entre les consommateurs et les créatifs afin de nourrir leur compréhension des enjeux, elle impulse les premières orientations stratégiques d’un produit ou d’une campagne. Un rôle qui lui permet de se frotter aux habitudes des utilisateurs dans tous les pays. « C’est passionnant de travailler sur des messages et des moyens de communiquer très différents d’un pays à l’autre. Pour une même marque et une même plateforme de communication, nous n’allons pas nous adresser de la même manière aux consommateurs, faisant face à des problématiques, des quotidiens et des environnements différents. C’est cette diversité et cet apprentissage des différences entre les cultures qui m’intéressent ».
Une passion pour les autres cultures et une énergie qu’elle canalise dans le sport. Pour elle, une journée ne peut débuter sans aller nager. Et se termine parfois par un tennis avec des amis. Dans ce quotidien, pourtant déjà chargé, elle trouve encore du temps pour animer un bootcamp tous les mardis soirs, tout simplement appelé French Boot Camp.
L'activité a été lancée début 2017 par deux jeunes Français qui s’apprêtent à quitter Singapour ; Camille décide de la reprendre en novembre. Après une petite période de flottement, probablement due aux vacances de Noël, le cours attire aujourd’hui entre 50 et 60 personnes chaque semaine. « J’ai conservé le concept de gratuité et ai rajouté quelques touches personnelles comme des enchaînements et des étirements en musique. Je suis bien consciente de ne pas être une coach professionnelle, j’essaie par conséquent d’être vigilante sur les postures et les exercices de relaxation ». Une recette qui fonctionne et que Camille songe à développer dans les prochains mois. Car vous l’avez compris, Camille ne s’arrête jamais. Ayant créé sa propre entreprise de communication en France, elle caresse également l’idée de reprendre des études, d’ici 10 ou 15 ans, pour devenir psychothérapeute. Au pays de Camille…
French Boot Camp, disponible sur l'app Playground et sur Facebook