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Radiophonie en Francofolies : le projet fou InSitu !

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Écrit par Karine Gauthey
Publié le 26 février 2019, mis à jour le 26 février 2019

Samedi 23 février, la première édition en direct de la radio InSitu, plateforme de diffusion et de production, « hydre à deux têtes » de contenus audio basée à Rome, s’est déroulée à la Librairie Stendhal, sous le parrainage participatif de Marie-Ève Venturino (militante culturelle).

Ambition unique et innovante, InSitu a proposé divers podcasts à écouter ou réécouter : Les histoires d’Otto, Portrait pour trait, La Boucle, Bau bau bau !, Chroniques romaines, White cube, Architalia. Tablant sur l’éclectisme, puisqu’au menu figurait des histoires pour enfants, des propositions musicales, cinématographiques, évènementielles ou scientifiques, les collaborateurs se donnent pour objectif d’atteindre le plus grand nombre d’auditeurs.

Nombreux étaient les francophones à avoir bravé la tempête pour assister au lancement de cette nouvelle radio, et la cadre de la librairie s’est mué une énième fois en un nouveau projet, là encore participatif.

On apprécie ce cadre particulièrement propice aux rencontres : un salon modulable pour recevoir les invités et sous les lampes de bibliothèque trônent encore des livres aux pages muettes que l’on admire, alors qu’on entend toujours autant gloser sous les rayonnages.

Louable et bien alimenté

Se voulant le « porte-voix de la communauté francophone en Italie », un auditoire dont on convient qu’il est encore peu démarché, le collectif s’est en tout cas attelé à rendre l’exercice divertissant, offrant un plateau musical et diversifié. Il est intéressant d’entendre autant de motivation face au défi que représente l’activité radiophonique de nos jours, qui cache une passion ni négligeable ni négligée.

On s’amuse avec eux de leurs idées, même si le choix des sujets et le traitement express de certains nous laissent parfois sur le quai, regardant perplexe le train en marche.

Le projet est louable et bien alimenté, le cœur y bout, il ne manque qu’aux violons de s’accorder et aux ingrédients de cuire.  L’idée lumineuse en tout cas nous fait espérer un avenir radieux pour la langue française et l’échange productif que peut constituer une telle entreprise pour les quelques 70 000 français devenus tricolores transalpins.

Pour écouter ou réécouter les podcasts, c’est par ici.

Karine Gauthey
Publié le 26 février 2019, mis à jour le 26 février 2019

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