

Retour en page d'accueil - Découvrez nos autres articles
Journaliste, styliste Prisunic, éditrice de meubles, architecte d'intérieur? Difficile de résumer le parcours d'Andrée Putman à un titre. Sa fille, Olivia, commissaire de la double exposition organisée au Landmark et au PMQ dans le cadre du French May, a donc choisi celui d'ambassadrice de style. Un qualificatif qui colle parfaitement à cette créatrice qui a puisé dans la modernité, l'épure et la géométrie de l'Art déco pour inventer la signature Putman, un style à la fois austère et enlevé.
Vous êtes venue à Hong Kong accompagner deux expositions-hommages à votre mère, Andrée Putman?
C'est un hommage mais l'idée de la première exposition au Landmark était aussi de faire une présentation exhaustive de tous les objets qui ont été créés par le studio Putman, par ma mère d'abord et par moi-même depuis 2007 et de faire des clins d'?il aux espaces qui ont été importants à traiter pour nous comme la salle de bain. L'exposition au PMQ retrace quant à elle l'histoire du studio, de ses racines à la transmission mère-fille, de tout ce qui passé en fait depuis 1925 puisque c'est l'année de naissance de ma mère.
Andrée et Olivia Putman par Xavier Bejot
Les deux expositions s'intitulent "Andrée Putman, ambassadrice de style". Que répondez-vous à ceux qui disent qu'elle n'était pas véritablement un designer ?
Ma mère a commencé assez tôt à une époque où le mot design existait mais n'était pas non plus mis à toutes les sauces. Je crois qu'elle été un peu, elle l'a dit d'ailleurs, une « archéologue des temps modernes ». Elle a remis à l'honneur ce qui avait été fait dans les années 1930-1940 à une époque, les années 1970, où ces périodes étaient oubliées ou jugées trop austères pour être vraiment regardées. En rééditant notamment des pièces de mobilier qui sont montrées au PMQ.
Ambassadrice de style, elle l'est en fait devenue malgré elle, parce qu'elle a eu la chance de travailler très tôt à l'étranger où elle incarnait malgré elle par son chic, ses racines, sa manière de parler et de raconter le style français. C'est même grâce à l'hôtel Morgans de New York pour lequel elle a travaillé qu'elle s'est fait connaître et qu'elle est devenue célèbre dans son propre pays... Lire la suite sur notre édition de Hong Kong


































