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Nos smartphones peuvent-ils être « éthiques » ?

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Écrit par Article Partenaire
Publié le 30 septembre 2018, mis à jour le 30 septembre 2018

Un téléphone de 200 g exige 70 kg de matière brute, parfois extraite au mépris des droits humains et de l’environnement. Pourrait-on faire mieux ?

Une boutique de téléphonie, comme il en existe des milliers d’autres. Sur les présentoirs, les derniers modèles de smartphones, toujours plus fins, plus légers, plus performants. Depuis 2007 et le lancement de l’iPhone par Apple, le marché des téléphones portables « intelligents » a littéralement explosé, passant de 122 millions d’appareils vendus dans le monde à 1,4 milliard en 2016, soit au total 7 milliards de smartphones en dix ans. Une réussite extraordinaire, autour d’un objet fascinant dont quasiment personne ne songerait à se passer aujourd’hui. Mais dont le coût est faramineux.

 

Un coût humain et écologique

Coût pour l’environnement et coût humain. Pour le comprendre, il faut ouvrir ce qui s’apparente davantage à un ordinateur qu’à un téléphone, ôter la coque et regarder ce qui se cache derrière l’écran tactile. Au total, quelque 70 matériaux, matières plastiques et synthétiques, verre, céramique mais surtout métaux, qui représentent de 40 à 60 % du poids de l’appareil. On en dénombre jusqu’à 50 différents, dont certains, comme le tantale, le tungstène ou l’indium, sont des métaux rares et stratégiques.

 

« Extraire ces métaux nécessite souvent de grandes quantités d’eau et entraîne une forte pollution », explique Erwann Fangeat, ingénieur à l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), qui rappelle que la seule phase de fabrication d’un smartphone représente les « trois quarts de son empreinte environnementale ». Il faut aussi prendre en compte l’éclatement des activités industrielles nécessaires à sa production : conception aux États-Unis, fabrication de composants en Allemagne ou à Taïwan, assemblage en Chine, etc. (1).

 

40 000 enfants dans les mines

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Publié le 30 septembre 2018, mis à jour le 30 septembre 2018