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Rapport Mueller : Donald Trump foutu ?

Trump MuellerTrump Mueller
Écrit par Rachel Brunet
Publié le 18 avril 2019, mis à jour le 19 avril 2019

« Oh my god, I’m fucked » avait lâché Donald Trump, le 17 mai 2017 alors qu’il apprenait qu’une enquête était ouverte dans l’affaire de l’ingérence russe. Et c’est Robert Mueller, procureur spécial qui était chargé de l’enquête.

 

Ce 18 avril, 22 mois après l’ouverture de l’enquête, le rapport Mueller a été rendu public. Et Donald Trump n’a pu s’empêcher de lâcher qu’il passait une « bonne journée ». Il faut dire que le rapport a balayé les soupçons qui pesaient contre lui, et a confirmé l'absence d'entente entre son équipe de campagne électorale et Moscou. Mais le rapport ne le blanchit pas des soupçons d'entrave à la justice.

 

Entraves à la justice

Le procureur spécial Robert Mueller a en effet indiqué ne pas être «en mesure» d'exonérer le président Donald Trump des soupçons d'entrave à la justice dans son rapport.

« Si nous étions sûrs, après une enquête rigoureuse, que le président n'a clairement pas commis d'entrave à la justice, nous le dirions. Sur la base des faits et des standards légaux applicables, nous ne sommes pas en mesure de prononcer ce jugement », a écrit le procureur Mueller. Il complète « les efforts du président pour influencer l’enquête ont dans leur majorité échoué, mais cela résulte principalement du fait que les personnes entourant le président ont refusé d’exécuter ses ordres ou de donner suite à ses demandes ».

 

Quid de l’ingérence Russe

Autre point du rapport Mueller, les Russes ont bien interféré dans les élections américaines de 2016, en défaveur d’Hillary Clinton.

Le rapport précise en effet qu’une organisation russe a mené une campagne sur les réseaux sociaux laquelle a favorisé Donald Trump mais a aussi dénigré  son opposante démocrate Hillary Clinton. Par ailleurs, le rapport indique aussi qu’une agence du renseignement russe a mené des opérations de piratage informatique contre des organisations, employés et volontaires travaillant sur la campagne de Clinton. L’agence a ensuite publié les documents volés.

 

Jusqu'au limogeage de son ministre de la Justice Jefferson Session, en novembre 2018, Donald Trump n'a cessé de lui reprocher de s'être récusé de l'enquête russe et de ne pas l’avoir protégé.

 

Pour lire le rapport Mueller :

https://www.justice.gov/storage/report.pdf

 

Rachel Brunet
Publié le 18 avril 2019, mis à jour le 19 avril 2019
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