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À New York, The École : La success story de Laurence et Philippe Roux

Laurence et Philippe Roux The ÉcoleLaurence et Philippe Roux The École
Laurence et Philippe Roux
Écrit par « Success Stories » présentées par USAFRANCE Financials
Publié le 7 juin 2022, mis à jour le 9 juin 2022

Succes story, un ensemble de deux mots qui rime avec États-Unis. En partenariat avec USAFrance Financials, cabinet de gestion privée spécialiste des problématiques patrimoniales de la communauté française aux États-Unis, nous vous invitons à lire, le parcours extraordinaire de femmes et d’hommes installés à New York. Aujourd’hui, nous avons rendez-vous avec Laurence et Philippe Roux, les bienfaiteurs de The École.

 

Deux décennies après leur installation aux États-Unis, Laurence et Philippe Roux reprennent  The École, école d’excellence bilingue au coeur de Manhattan. En cinq ans, dont deux années sous le signe du Covid, le couple de bienfaiteurs révolutionne leur école. Alors que rien ne prédestinait le couple à se lancer dans cette aventure, ils nous racontent leur success story, celle d’un projet d’enseignement à taille humaine placé sous le signe de l’agilité, de l’ouverture et de l’accomplissement.

 

The École, école bilingue et success story

Laurence et Philippe Roux débarquent aux États-Unis en 1994. C’est à New York que Philippe débute une prometteuse carrière dans la finance. Au fil du temps, et pour le métier de Philippe, le couple part vivre à Long Island, Laurence y donne naissance à leurs deux enfants. Quand vient l’heure et la question de la scolarisation de leur progéniture, le couple revient à Manhattan pour inscrire leurs enfants à The École, alors appelée l’École internationale où l’enseignement bilingue proposé correspond à leur projet de famille. À ce moment-là, rien ne prédestine le couple à reprendre l’école, « nous étions alors heureux de n’avoir qu’à payer nos tuitions » sourit Philippe Roux. The École grandit, se développe à toute allure. Un peu trop vite, peut-être. « Les fondateurs n’ont pas su gérer la croissance et l’école s’est perdue à plusieurs niveaux », explique le bienfaiteur. Et Laurence de rajouter « au bout de trois ans, les parents ont commencé à se poser beaucoup de questions, l’école était financièrement fragile ».

L’école se trouve accablée par des problèmes de gestion, par le départ de familles déçues, par un manque flagrant de transparence, mais aussi, « l’esprit originel et familial s’était perdu avec la croissance et l’augmentation du nombre de familles », déplore le couple. Ce qui faisait l’adn de l’école et marquait sa différence se perd peu à peu. Une déception pour les familles dont les enfants étaient scolarisés depuis quelques années et qui avaient justement été séduites par cet esprit familial. À taille humaine. « On parlait moins de programmes, moins de pédagogie, le bilinguisme était moins fort que ce qu’il est maintenant, » constate Philippe Roux.

En 2016, trois ans après l’arrivée des enfants Roux dans l’école, un groupe de parents se forme avec la volonté de prendre les choses en main. Le couple décide alors de reprendre en duo l’école. C’est alors que l’École Internationale devient The École, qu’un board est créé, que la transparence s’est imposée. Le couple Roux taille The École selon ses attentes, mais aussi selon les attentes des familles. The École devient une école familiale, une communauté. Officiellement, le couple Roux devient propriétaire de The École en 2017. « Nous l’avons repris pour sauver l’école et reprendre cette communauté de familles » explique Philippe. Depuis, on appelle le couple Roux, « les bienfaiteurs » de The École. « Propriétaire a une connotation business et financière. C’est tout sauf un business pour nous » précise le couple. Si The École est un « for-profit business » et que les familles s’acquittent de frais de scolarité annuels, elle est toutefois gérée comme une « nonprofit organization ». Comme une « charity ». Concept, voire état d’esprit central aux États-Unis. Et si important pour le couple de bienfaiteurs.

 

Une renaissance et la construction d’une communauté

Dès qu’ils en prennent les rênes, The École renaît de ses cendres. Un comité de rebranding se forme. L’école pose de nouvelles valeurs, se développe comme une marque, notamment avec l’aide de Christophe Attard, alors parent d’élèves. L’image de l’école est renforcée, un nouveau nom est trouvé, de nouvelles valeurs sont instaurées, de nouvelles ressources sont mises en place, notamment grâce à un véritable travail de ressources humaines. Les familles reprennent une place centrale et reforment cette communauté si chère aux bienfaiteurs. De plus en plus d’événements rythment la vie de l’école renforçant l’esprit tant familial que convivial de The École. Ensemble, ils célèbrent les étapes de l’année scolaire. Il n’est pas rare de voir Laurence déambuler dans les couloirs. Un petit mot pour chacun. Attentive. Elle s’assure du bon fonctionnement quotidien de l’école. Une bienfaitrice, mais aussi une maman parmi toutes les autres. Elle veille ! Avec un souci du détail permanent. Elle et Jean-Yves Vesseau connaissent le prénom de chaque élève.

Dans cette école d’excellence, le curriculum est central. En 2020, Jean-Yves Vesseau rejoint l’école en sa qualité de directeur. Il recrée une nouvelle équipe, toujours plus performante, toujours plus forte. Parmi ses compétences, un enseignement d’excellence et une envergure internationale.

Efficacité. Une notion propre au parcours professionnel de manager de Philippe Roux. Il amène cette expérience personnelle et professionnelle au coeur de The École. Lui qui évolue depuis des années dans une entreprise à taille humaine qui ne recrute que les meilleurs, calque ce shéma dans son école. « Il faut embaucher les bonnes personnes qui vont apporter à The École. L’objectif est d’être les meilleurs. Nous ne nous comparons pas aux autres écoles, nous voulons faire le meilleur sans chercher à dupliquer des choses qui existent déjà, » précise-t-il.

Innovation. Comment être les meilleurs ? Une question centrale à The École. « Il ne faut jamais s’arrêter. Il ne faut pas avoir peur d’essayer de nouvelles choses. Nous avons un esprit boutique, c’est-à-dire que nous voulons rester à taille humaine, avec deux classes par niveau. Cela nous permet de grossir jusqu’à 360 élèves. Pas au-delà parce que nous perdrions notre aspect « communauté » ainsi que nous perdrions en agilité ». À The École, l’innovation est poussée jusque dans la rénovation des locaux et le choix du mobilier. En concertation avec les professeurs. Reconfigurer une classe avec des meubles spécifiques qui s’adapteront au travail de groupe ou solo, ou à un programme précis. Lors de la rénovation du bâtiment principal, certains murs sont devenus mobiles, permettant d’ouvrir une classe sur l’autre, une invitation à la cohésion. Des murs sur lesquels on peut aussi écrire. L’innovation et l’agilité n’ont plus de limites. À The École, elles poussent les murs.

À la rentrée 2022/2023, 300 élèves — soit près du double par rapport à l’année 2017, et malgré deux années de Covid — sont attendus. Les effectifs du personnel enseignant et administratif ont aussi doublé, tout comme les budgets. « Build it and they will come, » explique Philippe, « on a fait dix ans de développement en cinq ans ». Sous les trois valeurs de The École, l’agilité, l’ouverture et l’accomplissement. Et bien évidemment, sous le signe de l’enseignement bilingue. « Bilinguisme veut dire traiter les deux langues à la même égalité. Dans notre école, on parle les deux langues de manière égale, sans notion de ‘target language’ » explique le couple. Les élèves apprennent en anglais et en français, ils apprennent le monde sous le prisme de deux cultures, sans langage dominant.

 

Les bienfaiteurs de The École

« On ne mesure pas le succès en terme de finance puisque ce n’est pas notre objet, mais en nombre d’élèves et de familles qui se reconnaissent dans notre projet, » détaillent les Roux. Être à l’écoute fait aussi partie du succès. Le couple met une énergie folle à rencontrer toutes les familles intéressées par The École. À apprendre d’elles. Le succès est en terme humain. Même s’il a un coût. Embaucher les meilleurs, accueillir des élèves en plein coeur de Manhattan coûte cher. Et avec, les frais de scolarité. Aussi, dans une logique de charité — si chère au couple — The École dédie un budget six fois plus conséquent que les bourses françaises pour accueillir des élèves dont les familles n'ont pas les moyens de payer les frais de scolarité. L'an prochain, l'aide financière de The École accordée aux familles les moins riches représentera 15% du budget total de The École. « Les bourses propres de notre école permettent d'aider un nombre important de familles, notamment celles qui n'ont pas accès aux bourses du gouvernement français » se réjouit le couple. Les bienfaiteurs de The École sont toujours prêts à aider des familles à partir du moment où la priorité des ces dernières est l’éducation de leurs enfants. Un critère principal. Central. « Comme nous sommes à taille limitée, nous avons cette vision de ce qui est The École, et nous refusons des familles qui n’ont pas la même vision et qui n’adhèrent pas au projet » détaille Philippe Roux. Il faut être dans l’esprit. Un état d’esprit de communauté, de diversité — ancré dans l’adn de The École —, d’humanité où l’éducation est une priorité, avec une implication des parents avec leurs enfants. Une implication avec la communauté.

La dernière pierre à l’édifice ? Un lycée. « Tout le monde attendait que l’on ouvre un lycée » explique Philippe. C’est chose faite !  Léman Manhattan Preparatory School et The École associent leurs forces, leurs compétences et leur volonté d’accompagner au mieux les élèves et ouvrent, conjointement, à la rentrée 2022/2023, un nouveau programme de lycée bilingue anglais-français. Ce projet, né de l’ambition de The École, permettra aux élèves bilingues de poursuivre leurs études secondaires dans un environnement tant d’excellence que de bilinguisme. Avec l’objectif d’accéder aux meilleures universités, notamment grâce au baccalauréat international bilingue. Dans ce futur programme d’excellence, le baccalauréat international, sera non seulement central dans l’éducation, mais aussi, une force incontestable pour l’avenir élèves. Et il est l’une des forces de la prestigieuse Léman Manhattan Preparatory School. Le Léman High School with The École répond ainsi efficacement à la demande croissante de maîtrise des langues des étudiants ; et leur donne les meilleures chances pour intégrer les meilleures écoles et pour leurs futures carrières. Léman, qui possède une connaissance poussée du baccalauréat international, propose déjà un diplôme bilingue de l'IB en mandarin et envisage, à terme, de le décliner pour les élèves hispanophones.

 

The École, des élèves, des familles venus d’horizons différents mais rassemblés autour des mêmes valeurs, autour de la même implication éducative de leurs enfants, autour du bilinguisme. Ils forment une communauté qu’ils aiment célébrer. C’est la success story du couple de bienfaiteurs de The École, Laurence et Philippe Roux.

Répliquer l’état d’esprit de The École ailleurs ? Une autre idée…

 

Article rédigé par Rachel Brunet, rédactrice en chef du Petit Journal

Avec le soutien de  USAFrance Financials

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