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Le roman "La valise noire à noeuds roses" continue son tour du monde

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Sandrine Mehrez Kukurudz a sorti son premier roman.
Écrit par Anaïs Digonnet
Publié le 24 juillet 2018, mis à jour le 31 juillet 2019

Parfois, le titre d’un livre trouve son inspiration sur le carrousel d’un aéroport...Ou quand l’échange de valise permet à une auteure qui se cherche depuis de nombreuses années de trouver le courage de coucher les mots sur le papier. C’est l’histoire qui est arrivée à Sandrine Mehrez Kukurudz, expatriée aux États-Unis depuis près de 8 ans dont 3 à Miami et 5 à New York.

Une anecdote à l’aéroport de New York se transforme en roman

Après avoir pris un vol qui rejoignait les deux villes, elle ne retrouve plus son bagage. “J’avais acheté une valise noire avec d’énormes noeuds roses en me disant que personne d’autres n’en aurait une pareille et qu’il me serait donc facile de la récupérer à la sortie de l’avion. Il faut croire qu’il y avait une autre personne qui avait eu la même idée que moi et était sur le même vol.” Si Sandrine retrouvera par la suite cette fameuse valise, son roman prend alors racine dans les méandres de sa quête pour la retrouver.

Un échange de valises et des histoires qui s’entremêlent

Après trois semaines d’écriture, “sans trame de départ”, le 1e mars dernier sort sur le web La valise noire à noeuds roses. “Mon récit raconte l’histoire d’une femme de 70 ans qui vit à New York. Elle a perdu son frère pendant la guerre et découvre un indice lui disant qu’il est à Paris. En parallèle, cinq femmes qui ont vécu à Miami décident de se retrouver pour passer des vacances à Deauville. Il va y avoir un échange de valises, des rebondissements et des aventures qui n’étaient pas prévus.”

Un tour du monde pour le livre de Sandrine

Aujourd’hui, 4 mois après sa sortie La valise noires à nœuds roses a fait (presque) le tour de la planète. “En le mettant en vente sur Amazon, il peut être acheté par des francophones du monde entier”, se félicite l’auteure qui a dépassé les 500 ventes. “Ce qui est sympa, c’est que les personnes qui le lisent m’envoient une photo du lieu où ils sont.” Elle a même créé une page sur les réseaux sociaux dédiée à ce roman qui voyage, de Bruxelles à Dakar, en passant par Israël. Un joli clin d’oeil au titre.

L’auteure prépare un second opus qui s’inspirera du monde de la mode

Lors de sa navette quotidienne entre son bureau à Manhattan et sa maison familiale dans le quartier de Forest Hills dans le Queens, Sandrine écrit et prépare son second roman. “Dans le métro, je note sur mon téléphone tout ce qui me passe par la tête. Parfois, je suis tellement prise par l’histoire que je rate ma station”, confie cette ancienne journaliste parisienne reconvertie en créatrice d’événements de grande ampleur USA comme la pluie d’un million de pétales de rose sur la Statue de la Liberté le 6 juin 2014, à l’occasion des commémoration du 70e anniversaire du débarquement en France. Ce deuxième opus devrait d’ailleurs être inspiré de la première French Fashion Week à New York qu’elle prépare avec son mari Rod Kukurudz pour mars 2019. Olivier Lapidus, l’ancien directeur artistique de Lanvin, a déjà annoncé qu’il en serait le parrain. Reste à savoir s’il inspirera un personnage du livre.

anais digonnet
Publié le 24 juillet 2018, mis à jour le 31 juillet 2019