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En pleine pandémie, des films à (re)découvrir

Film pandémieFilm pandémie
Image de The Angel
Écrit par Houda Belabd
Publié le 2 décembre 2020, mis à jour le 2 décembre 2020

En ce temps maussade marqué par la pandémie et ces longues soirées passées à la maison, il fait bon (re)découvrir les prouesses cinématographiques qui ont marqué les cinéphiles, ces dernières années. Sélection.

 

 

Film pandémie

 

 

L’Ange du Mossad

Ashraf Marwan, gendre du président égyptien Nasser et conseiller du successeur Sadat était un espion pour Israël à qui il a fourni des informations inestimables ayant contribué à façonner politiquement le Moyen-Orient au XXème siècle. Marwan a, surtout, informé Israël quant aux préparatifs de l’armée égyptienne concernant la guerre du Kippour qui opposa du 6 octobre au 24 octobre 1973, Israël à la coalition égypto-syrienne.

Le film, The Angel, dans sa version originale, qui n’a rien d’une propagande israélienne laisse dégager une bonne once de fantaisie. La réalité est plus alambiquée et complexe : Marwan a cassé sa pipe en 2007 à Londres, dans des circonstances ambiguës.

Un mot sur le «maker»

Né en 1973 à Ramat-Aviv, Ariel Vromen est un réalisateur et scénariste américain d'origine israélienne. Il est surtout connu pour avoir réalisé le film The Iceman en 2012, largement inspiré d’un documentaire sur le serial-killer polonais Richard Kuklinski.

 

 

Film pandémie

 

L’orchestre de minuit

Jeune et ambitieux, Mickael Abitbol a quitté son Maroc natal pour briller sous d’autres cieux. Agonisant et nostalgique de la légende de la famille soudée et à tout jamais réunie, son père, Marcel Abitbol, violoniste et rôle central de l'Orchestre de Minuit, lui demande de rentrer illico presto, ad vitam aeternam. Plébiscité par deux apparitions de Gad Elmaleh, l’aura d’un Avishay Benazra au regard tombeur et le charisme émouvant de Hassan El Fad, le film dénonce, non sans humour taquin, l’absurdité des sociétés traditionnalistes et nous invite à nous poser des questions existentielles quant à la famille, la rancune, le pardon, l’immigration, l’ambition, la politique et bien sûr le vivre-ensemble interreligieux et intercommunautaire.

 

Un mot sur le «maker»

Jérôme Cohen-Olivar est un scénariste, réalisateur et producteur de film franco-marocain. Après avoir vécu au Maroc et en France, il s’envole pour les États-Unis où il intègre l'université de Californie à Los Angeles (UCLA) et plus tard le Lee Strasberg Theater Institute. Pétri de détermination et fort de son amour pour le cinéma engagé, il sort Susan Susan, une satire sur l’immigration clandestine aux États-Unis, achetée par Disney pour près de 300 000 dollars. Ensuite, avec Albert Levy, son meilleur ami d’enfance, il produit son premier long-métrage intitulé Unveiled.

 

 

Film pandémie

 

Jojo Rabbit

Maltraité par ses camarades pendant les derniers mois de la Seconde guerre mondiale alors qu'il participait à un camp des Jeunesses hitlériennes, Jo se console auprès de son ami imaginaire, Adolf Hitler. Hanté par la notion hasardeuse de la "nation", sa vie est remise en question lorsqu'il découvre que sa mère, Rosie, a caché une jeune fille juive nommée Elsa dans le mur de leur maison.

Ce chef-d'œuvre cinématographique, a remporté le prix du public au Festival international du film de Toronto, de renommée mondiale. Quelques mois plus tard, il remporte l'Oscar du meilleur scénario adapté, en 2020. Ce film germano-américain réalisé par Taika Waititi, sorti en 2019, est une adaptation du roman Caging Skies de Christine Leunens.

 

Un mot sur le «maker»

Taika Waititi, est un scénariste, réalisateur, acteur et producteur de films néo-zélandais, né à Wellington. Il est également connu pour avoir réalisé les longs métrages Boy (2010), Vampires in Intimacy (2014) et In Pursuit of Ricky Baker (2016) et le film Thor : Ragnarok, qui fait partie de la franchise cinématographique produite par Marvel Studios.

 

 

Film pandémie

 

Woman

Woman est un film-documentaire qui donne la parole à deux mille femmes originaires de  cinquante pays du globe, présentant un zoom intimiste sur celles qui représentent la moitié de l'humanité.
Ce travail de longue haleine lève le voile sur les iniquités qu’endurent la gent féminine dans les sociétés les plus modernistes en mettant à l’index la discrimination basée sur leur genre et soulignant, fortement, leurs plus beaux achèvements de par l’histoire.  

 

Un mot sur les «makers »

Né à Paris en 1946, le reporter, photographe et réalisateur Yann Arthus-Bertrand tient les rênes de la fondation GoodPlanet. Son livre La Terre vue du ciel, paru en 1999 et dont a été tiré un documentaire éponyme en 2004, est connu aux quatre coins du monde.

Anastasia Mikova, quant à elle, est une réalisatrice, scénariste et journaliste franco-ukrainienne née en 1982 à Kiev et connue pour avoir réalisé plusieurs documentaires sur l'immigration illicite, le trafic d'organes ou les mères porteuses mais aussi des documentaires historiques, dont une série sur les dictateurs, diffusée par Canal+.

 

 

Film pandémie

 

 

Alice et le Maire

Sortie il y a presque un an, Alice et le Maire est une comédie dramatique française qui braque les lumières sur l’engagement politique de Paul Théraneau, ancien maire de Lyon. Épuisé et manquant cruellement d’inspiration et de discernement, son équipe parvient à lui adjoindre une jeune philosophe, Alice Heimann et ce, dans l’optique de le stimuler sur le plan intellectuel.

Incarnée par Anaïs Demoustier, Alice est diplômée de philosophie et de littérature. Fraîchement émoulue de l’Université d’Oxford, elle opte tout humblement pour ce poste à la mairie de Lyon.

 

Un mot sur le «maker»

Né en 1974, Nicolas Pariser  est un réalisateur français connu pour avoir réalisé, en 2008 Le Jour où Ségolène a gagné chez Caïmans Productions, avec Sabrina Seyvecou, Alain Libolt et Anny Romand, entre autres.