Édition internationale

MUSIQUE – Carla ne promet rien

Carla Bruni nous livre son deuxième album No Promises. Véritable travail d'équipe entre morts en vivants, ce nouveau dans les bacs apparaît comme un rayon de soleil le dimanche matin

Carla Bruni transpire la simplicité

Voix cassée, mots susurrés à l'oreille ?parfois à peine audibles- l'ancien top mène à son rythme son bonhomme de chemin. Elle revient aujourd'hui sur le devant de la scène avec son deuxième album No promises, deux ans après son premier opus Quelqu'un m'a dit. Véritable collaborations entre morts et vivants, Carla Bruni a travaillé avec les ?uvres de poètes disparus, d'origine anglo-saxon comme Dorothy Parker ou encore William Butler Yeats, sur un fond sonore orchestré par Louis Bertignac. La guitare flirte avec le piano sur fond de percussions où l'harmonica papillonne. Le grain léger de la belle se place naturellement sur les notes. Elle murmure, elle chante puis parle parfois. Des bruits de bouche interviennent, on est tout de même loin d'un beat box, ce n'est pas le genre de la maison.
Avec simplicité
No promises transpire la simplicité. Carla Bruni nous apparaît telle une enfant, à l'image de la pochette où elle pose lascivement en nuisette blanche. Le rythme reste nonchalant, album à conseiller pour les petits matins où règne une atmosphère de flemme. Tout en simplicité, peut-être un peu trop simple parfois justement. Rien n'altère son style et les chassons paraissent parfois déjà entendues. Textes de poètes disparus, musique de vivants, Carla Bruni ne fait finalement que poser sa voix sur une bande son.
Il est vrai qu'avec un tel titre, No Promises, Carla Bruni ne promet rien, et on reste un peu sur sa fin. Rendez-vous dans deux ans.
Ophélie GIMBERT. (www.lepetitjournal.com)
27 février 2007

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