Hors de son calendrier estival habituel, le festival Montréal Séries propose une soirée événement le 8 janvier avec la projection intégrale de Désenchantées, mini-série franco-belge adaptée du roman de Marie Vareille. Présentée pour la première fois en Amérique du Nord, l’œuvre sera projetée au Cineplex Quartier latin, en présence du réalisateur David Hourrègue et de l’actrice Capucine Malarre.


Proposer l’intégrale d’une série en une seule soirée relève presque du manifeste. Avec ses quatre épisodes projetés d’un seul tenant, Désenchantées invite le public montréalais à une immersion complète dans un récit tendu, construit sur la mémoire, le secret et la traversée intime des traumatismes. Adaptée du roman de Marie Vareille, la série a rencontré un vif succès critique en France, saluée pour sa sobriété narrative et son regard profondément féminin.
Cette projection exceptionnelle marque la première présentation nord-américaine de l’œuvre dans son format intégral. Un choix assumé par Montréal Séries, qui privilégie ici le temps long et l’attention du spectateur, loin de la consommation fragmentée des plateformes.
David Hourrègue, une signature du réalisme contemporain
À la réalisation, David Hourrègue s’est imposé ces dernières années comme l’un des artisans majeurs de la série française. Formé sur Skam ou Cut !, il a affiné une écriture visuelle attentive aux corps, aux silences et aux paysages, avant de signer des projets d’envergure comme Germinal ou Anaon.
Avec Désenchantées, il poursuit cette exploration sensible des zones grises, mêlant passé et présent dans une mise en scène épurée. Ses œuvres, souligne le dossier de présentation, « transitent habilement entre mémoire et émotions », portées par une lumière nordique et une attention constante aux trajectoires intimes.

Capucine Malarre, une intensité générationnelle
Face à la caméra, Capucine Malarre incarne l’un des visages montants de sa génération. Révélée par plusieurs séries télévisées, elle s’est distinguée par sa capacité à conjuguer fragilité et détermination. Dans Désenchantées, elle interprète Angélique Courtin adolescente, un rôle exigeant qui explore frontalement les conséquences d’un traumatisme et ses répercussions familiales.
Son jeu, décrit comme « authentique, mêlant force et vulnérabilité », a été salué par la critique. Sa présence à Montréal permettra un échange direct avec le public sur le travail d’interprétation et sur la responsabilité narrative que portent aujourd’hui certaines séries.
Un rendez-vous hors festival, fidèle à l’esprit de Montréal Séries
La soirée du 8 janvier se tient en dehors du cadre officiel du festival, dont la troisième édition aura lieu, comme les précédentes, à la fin de l’été. Montréal Séries assume ainsi une programmation à géométrie variable, capable de proposer des temps forts tout au long de l’année, sans attendre le grand rendez-vous estival.
Cette projection s’inscrit pleinement dans la mission du festival, premier événement nord-américain entièrement dédié aux séries : faire découvrir des œuvres marquantes et créer un pont durable entre créateurs internationaux et public montréalais.
Les séries, un art du temps long
En proposant une projection intégrale hors festival, Montréal Séries rappelle une chose essentielle : la série n’est plus un simple format télévisuel, mais un art du récit au long cours, qui mérite le silence d’une salle et l’attention continue des spectateurs. Le 8 janvier, ce sont moins quatre épisodes que quatre heures de regard partagé qui seront offertes — et, peut-être, une autre manière de penser notre rapport aux séries.
Pour assister à cet événement de la rentrée cliquez ce lien (places limitées)
Date : mercredi 8 janvier 2026
Heure : 18 h
Lieu : Cineplex Quartier latin
350, rue Émery, Montréal










