RESTAURANT - Le Quilmes, chouchou des carnivores !

Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 9 janvier 2018

Lorsqu'un vrai morceau de viande vous appelle, pensez au restaurant argentin et plus particulièrement au Quilmes. Pendant cet aller-retour express à Buenos Aires, par ici les excellents cortes grillés par des cuisiniers experts

Des grillades succulentes dans une ambiance bon enfant. (Photo : LPJ ? CV)

Lorsqu'on en a assez de la viande mise en pièce dans les bons vieux tacos, il est difficile de résister à l'appel d'un vrai morceau de viande ! L'option incontournable devient alors le restaurant argentin et, pour cela, ce ne sont pas les options qui manquent à Mexico. Au Quilmes, dans la Condesa, on est sûr de ne pas se tromper. On y trouve en effet une excellente sélection de cortes (types de morceaux), toujours cuits exactement comme on l'a demandé.
En entrée, on peut se laisser tenter par un chorizo ou par différentes sortes d'empanadas (chaussons fourrés à la viande, fromage, légumes?) dont les Argentins sont si friands.
Ensuite viennent la classique arrachera, le churrasco, le bife de chorizo, le corte criollo (spécialité de la maison, particulièrement tendre et savoureux) et on en passe : le choix sera draconien ! Quel que soit votre bout favori, accompagnez-le du fameux chimichurri : une sauce d'accompagnement à base d'herbes macérées dans de l'huile d'olive, inséparable des Argentins comme la salsa l'est des Mexicains.
Arrosez de clericot
La viande est généralement accompagnée d'une salade mais on peut commander en plus des frites;les "provençales", à l'huile d'olive, aux herbes et à l'ail, sont délicieuses.
Les moins carnivores auront également le choix parmi de nombreuses pizzas et pastas, qui sont aussi très répandues chez les gauchos, immigration italienne oblige. Lesdites pizzas, qu'on peut aussi acheter à emporter, sont si bien garnies qu'on jurerait qu'il y a plus de garniture que de pâte !
Côté boissons, on est également servi avec des vins argentins et chiliens de bonne tenue, qui réjouiront même les budgets serrés avec un très bon premier prix à 130 pesos.
Du nom d'une bière
Il faut aussi goûter, surtout quand on a le palais sucré, le clericot (petite ou grande jarre, 80 ou 160 pesos) : cette sangría version argentine (à consommer avec modération) est servie bien glacée, donc très rafraîchissante, et regorge de morceaux de fruits.
Pour ceux (les braves !) qui auront encore une place pour le dessert, on conseille un alfajor (sablé typique, parfois fourré) ou bien une crêpe au dulce de leche.
L'ambiance, de plus, est au rendez-vous dans ce restaurant qui tire son nom d'une bière très populaire en Argentine. On croise de grandes tablées à la dégaine festive;mais il est aussi possible de trouver davantage d'intimité sur la terrasse couverte. Les serveurs, très attentifs, participent à l'image sympathique et bon enfant de l'endroit.
Camille VAYSSETTES. (LPJ) octobre 2005