Le gouvernement de Pedro Sanchez pourrait bien suivre les pas de son homologue français qui a mis en place, il y a quelques jours, un couvre-feu de 21 heures à 6 heures du matin à Paris et dans d'autres grandes agglomérations.
À propos de la progression de la pandémie et d’un possible couvre-feu, le ministre de la Santé, Salvador Illa, a ainsi déclaré que "le virus ne voyage pas seul" et que par conséquent, "nous devons réduire la mobilité et les contacts avec l'effort de chacun". Pour la première fois, il a affirmé que "la deuxième vague n'est plus une menace, c'est une réalité dans toute l'Europe".
Pour cette raison, le ministre abordera le sujet lors du prochain Comité interterritorial de la santé, qui se réunit jeudi. Un couvre-feu sur tout le territoire espagnol -les rumeurs parlent d’un "confinement" nocturne de minuit à 6 heures du matin- ne serait possible qu'après la mise en place d’un état d'alerte pour toute l'Espagne d’une durée minimum de deux semaines. Pour pouvoir prolonger ce délai, il est nécessaire que la chambre des députés vote son extension tous les quinze jours.
Sur le même sujet
L'annuaire 
L'agenda 
