Seulement six mois après l'entrée en vigueur d'une loi polémique qui a entrainé la réduction de peine à un millier de délinquants sexuels, PSOE a décidé de revenir en arrière.
La loi sur la liberté sexuelle, plus communément appelée "ley del solo sí es sí" (seulement un oui est un oui) est revenue au Parlement espagnole huit mois après son approbation en août. Depuis son entrée en vigueur le 7 octobre dernier, elle a fait l'objet d'une forte controverse, avec plus d'une centaine de prisonniers libérés et un millier de peine réduites, selon les propres chiffres du CGPJ (Conseil General du Pouvoir Judiciaire).
Pour que la réforme de la loi sur le consentement sexuel puisse être votée, et que la loi revienne à l'ancien code pénal, PSOE a dû s’appuyer sur les voix du PP, de Ciudadanos, du PNV, de Junts, de PDeCAT et de Coalición Canaria. En effet, Podemos, qui était à l'initiative de cette loi, a refusé catégoriquement de la changer.