Plusieurs villes espagnoles ont récemment modifié leur taxe de séjour. Pour éviter les mauvaises surprises une fois sur place et bien comprendre ce qui vous attend, voici un tour d’horizon des taxes de séjour en Espagne.


L’été est là, les vacances approchent et les réservations d’hôtels et de logement de vacances sont dans toutes les têtes. Expatriés ou simples vacanciers, sachez que la taxe de séjour en Espagne varie selon les régions, et parfois même selon les villes. Lepetitjournal.com vous propose un tour d’horizon en 2025.
Elle a augmenté : Catalogne, Barcelone et Baléares
Barcelone est championne d’Europe de la taxe pour les touristes. En plus d’une taxe municipale de 4 € par nuit — susceptible d’augmenter cette année — la taxe de séjour a, elle aussi, été largement relevée.
Perçue depuis 2012, elle est aujourd’hui à 7 € par nuit pour les hôtels cinq étoiles, et de 3,40 € pour les hôtels quatre étoiles. Les croisiéristes, eux aussi, vont subir une augmentation. Bien que leur séjour ne dépasse pas 24h, ils devront s’acquitter d’une taxe de 6 € au lieu de 3 auparavant. Dans le reste de la Catalogne, la taxe de séjour s’applique, mais pas la taxe de municipale.

Aux Baléares, le coût de la taxe par nuitée est passé de 4 € à 6 € par personne pour les hôtels de luxe en haute saison. Pour les autres hébergements, le prix varie entre 1 € et 4 € par nuit.
Elle a été mise en place : Tolède et Canaries
La première ville des Canaries à mettre en œuvre la taxe est la ville de Mogán. Depuis le début de l’année 2025, une taxe de 0,15 € par personne et par jour de séjour est prélevée.
En 2025, Saint-Jacques-de-Compostelle et Tolède ont rejoint le système de taxation des touristes. Le montant de la taxe est de 1 à 2,50 € par personne et par nuit.
Il n’y en a pas : Madrid et Pays Basque
Le Pays basque réfléchit à l’introduction d’une taxe de séjour autonome. Bilbao et Saint-Sébastien sont pour une taxe locale. La décision finale devrait être prise cette année.
Pour le moment, Madrid, ainsi que les régions de Cantabrie, d’Aragon et d’Andalousie, ne souhaitent pas instaurer de taxe de séjour. À Séville et Malaga, l’idée fait toutefois son chemin au niveau municipal, mais elle se heurte à l’opposition des gouvernements régionaux.
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