Hériter en Espagne peut coûter très cher, surtout pour les parents éloignés et pour les contribuables des Asturies, de Valence et d'Aragon, où la charge fiscale est la plus élevée.
C'est ce qui ressort de la dernière édition du guide fiscal élaboré chaque année par le cabinet de conseil EY (anciennement Ernst & Young) pour traiter de ce type d'imposition. L'Espagne arrive une fois de plus en tête de ce triste classement, avec le taux maximal d'imposition sur les successions le plus élevé au monde, atteignant 81,6%, selon les données d'EY et du Conseil général des économistes.
L'Espagne, la Belgique et la France sur le podium
L'Espagne est suivie de près par la Belgique, avec un taux maximal de 80%, la France, avec 60%, le Danemark, avec 52%, et l'Allemagne, avec 50%. Bien qu'en Espagne le taux maximal général soit de 34% pour les successions supérieures à 797.555,08 euros, il existe certains coefficients supplémentaires qui augmentent de façon significative l'imposition.
Si nous prenons par exemple en compte des aspects tels que la situation patrimoniale de l'acquéreur avant la transmission ou la relation entre le défunt et le bénéficiaire, force est de constater que les Communautés Autonomes qui ont les droits de succession les plus importants enregistrent un taux effectif maximal supérieur à 80%.
De 34% a 81,6% de droits de succession
Ainsi, selon les données d'EY, le taux maximum peut aller de 34% à 2,4 fois ce pourcentage, ce qui le situe à 81,6%. Hériter en Espagne peut alors coûter très cher, surtout lorsque l'on hérite d'un parent plus éloigné, comme un oncle. De plus, la situation est bien différente pour les contribuables des Asturies, de Valence et d'Aragon, où la charge fiscale est la plus élevée, notamment dans la tranche la plus haute, à partir de 800.000 euros.