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Alain Lavarde : "Être le garant des valeurs de la France"

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Alain Lavarde, conseiller consulaire sortant, est tête de liste pour le Rassemblement National / DR
Écrit par lepetitjournal.com Madrid
Publié le 20 mai 2021, mis à jour le 20 mai 2021

Dans le cadre des élections consulaires, lepetitjournal.com a contacté les candidats des 5 listes en lice sur la 2e circonscription en Espagne. Nous publierons cette semaine les interviews des têtes de liste dans l'ordre du tirage au sort organisé par le Consulat général de Madrid. Questions-réponses avec Alain Lavarde, de la liste "Rassemblement National Espagne".

Les élections consulaires auront lieu en Espagne le 30 mai prochain. Les Français de la 2e circonscription d'Espagne, qui couvre tout le territoire sauf Baléares, Aragon et Catalogne, sont appelés à voter pour 6 conseillers. Le vote par internet est ouvert pendant 5 jours consécutifs, du vendredi 21 mai au mercredi 26 mai 2021.

Pouvez-vous vous présenter en quelques phrases ?

Je suis un homme de terrain à l’écoute des Français de l’étranger, et un homme de cœur. Je crois ne plus avoir besoin de me présenter, cette candidature est la troisième, tout le monde me connaît. Les électeurs savent qui je suis, ils connaissent mes valeurs et mon engagement à leurs côtés depuis de nombreuses années. Pas d’esbroufe chez moi, mais du concret, des actes, c’est ce qu’attendent la plupart de nos compatriotes. J’ai un parcours atypique, j’ai été parachutiste, puis mécanicien chez Air France, pour ensuite monter mon entreprise dans le bâtiment. Avec évidemment mon enfance en Algérie qui me colle à la peau.

Ma plus grande déchirure fut mon arrivée à 16 ans en France, j’ai encore le souvenir des pavés sur la chaussée qui était pour moi une découverte, tous ces sentiments remontent à la surface avec l’âge. Une chose est certaine, je sais d’où je viens, je sais qui je suis, je sais où je vais, c’est me semble t-il la chose la plus importante pour pouvoir prétendre s’investir auprès des Français de l’étranger.


Comment avez-vous constitué votre liste ?

Ma liste s’est construite et s’est constituée naturellement. Ce sont les personnes qui sont venues me trouver, certaines sont des amis que je connais de longue date et qui me font confiance, d’autres sont de nouveaux adhérents au Rassemblement National qui ont envie de s’investir pour les Français de l’étranger, d’autres ont été convaincues par ma candidature et ont souhaité me soutenir, d’autres encore ont souhaité à travers ma candidature soutenir celle de Marine Le Pen à la Présidentielle de 2022.


Quel est selon vous le plus grand défi auquel font face les Français de la circonscription ?

Le plus grand défi sera, après une telle pandémie, de redonner confiance aux Français de l’étranger, de leur assurer qu’ils sont des Français à part entière et non des Français de seconde zone. Et par dessus tout de s’assurer que leur situation ne c’est pas détériorée et dégradée.


Que représente pour vous la mission principale de conseiller des Français de l'étranger ?

La mission principale du Conseiller des Français de l’étranger c’est à mon avis, d’aider et d’accompagner dans tous les domaines nos compatriotes quel que soit le problème qu’ils rencontrent. C’est devenir, en quelque sorte leur interlocuteur privilégié auprès des Ambassades et des Consulats pour toutes les démarches administratives et autres.


Pouvez-vous nous détailler les grands axes de votre programme ?

Les axes de mon programme sont clairs, défendre les intérêts des Français de l’étranger auprès des plus hautes instances. C’est aussi être le garant des valeurs de la France et encourager l’entraide et la solidarité toutes générations confondues.

Je vis depuis 50 ans en Espagne, à Alicante très exactement, et je constate que tous les Gouvernements qui se sont succédés ont fait les mêmes erreurs, ils ont pris des décisions hâtives sans vraiment connaître la réalité du terrain, sans consultation, sans se soucier des dégâts que leur décision engendrent sur les Français de l’étranger et sur la population locale, entre autres la fermeture des Consulats, Alicante, Séville, sans oublier la fermeture de l'école de Benidorm.

Je souhaiterais également prendre un exemple qui défraie la chronique depuis quelques jours, y compris dans la presse espagnole : en effet, nous avons appris que le Gouvernement français souhaitait fermer définitivement l’Institut français de Valencia. Une aberration absolue que le Rassemblement National, à travers ma candidature, a bien l’intention de dénoncer. Préserver cet établissement relais de la culture française, de la francophonie, de l’apprentissage de la langue française dans une des régions les plus dynamiques d’Espagne est une nécessité absolue, une évidence. J’espère que la mobilisation générale fera reculer le Gouvernement.

Pour conclure, être au service des Français de l’étranger c’est un honneur et un combat permanent que le Conseiller des Français de l’étranger doit porter chaque jour en leur nom, c’est parfois un parcours du combattant, mais quelle satisfaction quand enfin, au bout du tunnel une solution est trouvée pour chacun de nos compatriotes.