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LUXE - PPR discute le rachat de Puma avec son principal actionnaire

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D'après nos sources, François-Henri Pinault, le PDG de PPR qui connaît bien Puma, a pris contact directement avec Daniela et Günther Herz. Le cours de Puma valorisait hier le groupe à 5,4 milliards d'euros, soit le double de son chiffre d'affaires 

PPR a établi des "contacts préliminaires"avec la famille Herz, qui contrôle le groupe Puma, a confirmé aux "Echos"un proche du dossier.
Le titre de l'équipementier allemand a gagné hier à Francfort 10,38%, atteignant son plus haut historique à 314,25 euros, sur des rumeurs de rachat de la marque de chaussures et vêtements de sport par le groupe français de distribution et de luxe.
Week-end pascal oblige, les Bourses européennes sont fermées aujourd'hui et il n'y aura donc pas de nouvelle flambée du cours qui valorisait hier Puma à 5,4 milliards d'euros, soit le double de son chiffre d'affaires. Les deux groupes se refusent toujours au moindre commentaire. Selon cette même source, "il n'y a encore aucun accord dans aucun sens et les discussions peuvent encore échouer".
Un bon connaisseur de PPR note que "Puma rentre dans la stratégie du groupe du "branded retail", qui consiste à gérer des marques au niveau mondial à partir d'un solide réseau de distribution".

D'après nos sources, François-Henri Pinault, le PDG de PPR qui connaît bien Puma (après avoir notamment approché son directeur général Jochen Zeitz avant de choisir Robert Pollet pour diriger Gucci Group) a pris contact directement avec Daniela et Günther Herz qui contrôle le groupe avec 27,5% du capital du numéro trois mondial de l'équipement sportif derrière Nike et Adidas.
Plus anecdotique, Alexander Mac Queen, une des marques luxes de PPR, signe une ligne pour Puma. Selon le Wall Street Journal, le groupe français offrirait une prime par rapport au cours du titre de Puma. Lors de ses résultats en mars, PPR avait annoncé disposer de liquidités à hauteur de 1,07 milliard d'euros pour éventuellement réaliser des acquisitions. Il est en outre faiblement endetté.
Antoine Boudet de notre partenaire www.lesechos.fr ? mardi 10 avril 2007

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