Pour la première fois depuis 2012, la croissance britannique est négative avec un recul du PIB de 0,2 % au deuxième trimestre. Selon les experts, ce recul s’explique notamment par la crainte d’une sortie de l’UE sans accord, une chute brutale de la production manufacturière (source Office for National Statistics) et le ralentissement majeur de l’activité du secteur des services.
Autres indicateurs, la consommation des ménages qui avait jusqu’à présent bien résisté à la nervosité liée au Brexit, est au ralenti, avec une hausse de 0,5 % sur le trimestre, contre +1,9 % pour les 12 derniers mois. Dans le même temps, les investissements des entreprises, essentiels à l’amélioration de la productivité et du niveau de vie, ont chuté de 0,5 %.
Avant la publication officielle des données ce vendredi, les économistes de la Banque d'Angleterre et de la City s'étaient attendus à une croissance économique nulle pour la période avril-juin, après une hausse de 0,5 % du PIB au premier trimestre.