Maintenant que le Brexit prend effet, Boris Johnson souhaiterait effectuer quelques améliorations pour le Royaume-Uni. L’un de ses objectifs serait de libérer l’économie du pays en le transformant en « Singapour sur la Tamise », tel un nouveau paradis fiscal. Règlementation légère et impôts faibles, le Premier ministre ne tarit pas d’éloges quant à cette décision. La sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne constitue la pierre angulaire de cette initiative.
Les îles Caïmans, territoire britannique, faisaient déjà partie des paradis fiscaux nommés par l’Union Européenne avant le Brexit. « Si le gouvernement britannique veut faire du Royaume-Uni un paradis fiscal, les Britanniques finiront sur la liste noire », avait averti l’eurodéputé allemand Markus Ferber l’année passée. La liste noire comprend les États ou territoires qui ne se sont pas engagés à respecter les standards internationaux en terme de coopération fiscale. Le Royaume-Uni sur la liste noire entraînerait un gel des fonds européens actuellement perçus par le pays.
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