À quelles minutes de marche d’Oxford Circus, dans l’intimité de Chiltern Street et de ses façades de briques rouges, cette petite galerie cache un univers d’art intriguant et coloré.
Bizarres, insolites, inattendues : les oeuvres exposées derrière la petite vitrine attirent d’abord le regard. Le passant, un temps soit peu curieux, est obligé de s’attarder devant les sculptures-peluches qui y flottent, suspendues au plafond. En observant la galerie de plus près, d’autres oeuvres tout aussi étranges attirent son attention.
De l’art contemporain pur et dur. Du cubisme, de la couleur, des lignes naïves : tous les ingrédients sont réunis dans les dessins de l’artiste Julian Martin. Le spectateur peut être septique, il n’en reste pas moins séduit par les tons utilisés pour ces objets et personnages minimalistes illustrés.
Le bleu électrique, le jaune poussin ou encore le vert émeraude font la force de cette exposition qui allie deux artistes australiens. Quand aux sculptures qui ont d’abord attitré le passant ? Un éléphant, un dromadaire, deux armes à feu… tout est cousu main par Terry Williams. À moins que le terme « décousu » soit plus approprié !
Malgré un sentiment de confusion profonde après la visite de cette exposition dans cette galerie toute aussi atypique, The DEEP offre une parenthèse poétique qui aura fait oublier, l’espace de quelques minutes, le bruit de la rue et l’agitation dans les boutiques de Bond Street.
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