Michel Barnier, négociateur en chef pour l’Union Européenne, a été clair et a demandé au gouvernement britannique de trouver, sous 48 heures, un accord sur la frontière irlandaise et nord-irlandaise. Sinon les négociations ne progresseront pas et les discussions sur les conditions commerciales après Brexit ne commenceront pas avant l'an prochain : ce qui serait une terrible nouvelle pour le Royaume-Uni.
La Première ministre aurait dit au Français qu’une solution potentielle avait peut-être été trouvée, pouvant ainsi satisfaire le DUP, parti des unionistes nord-irlandais et la République d’Irlande. Mais pour l’heure rien n’est acté.
Pour rappel, lundi 4 décembre, alors qu’un accord global semblait sur la bonne voie entre le Royaume-Uni et l’Union Européenne, le DUP, qui a fait alliance avec Theresa May lui permettant ainsi d’avoir la majorité au Parlement, a demandé à parler en express à la Première ministre. En cause, la question de la frontière entre l’Irlande du Nord et l’Irlande. Si la chef du gouvernement britannique souhaitait la poursuite de la libre circulation des personnes et des marchandises entre les deux pays mitoyens (comme le souhaite d’ailleurs l’Union Européenne, ndlr), la leader du parti unioniste a rappelé que l’Irlande du Nord devait sortir de l’UE comme le reste du Royaume-Uni. En somme, avec un retour d’un poste frontière entre les deux Irlandes.
C’est donc la panique depuis quelques jours. Le gouvernement britannique tente de se dépêtrer de cet imbroglio. Mais d’après certaines sources proche du dossier, les discussions entre Theresa May et le parti DUP seraient assouplies, après que la Première ministre a promis de revenir avec de nouvelles propositions jeudi 7 décembre.
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