

Au milieu de la floraison de venues (salles de concert), de squats (fêtes gratuites dans des lieux désaffectés) et house parties (fêtes chez des particuliers) qui passent de la musique underground, on trouve de nombreux DJ français. Lepetitjournal.com/londres en a rencontré un échantillon afin de découvrir la face cachée des sorties londoniennes hors des sentiers battus (2/2)
Que ce soit dans des salles officielles au c?ur de Londres ou dans des squats parties plus ou moins légales à l'est et au sud de la ville, les Français sont présents pour faire vibrer les gens. Dans ce réseau musical britannique développé et varié, nombreux sont ceux venus des quatre coins de la France qui ont trouvé l'occasion de développer leur passion ici pour eux, leurs amis et les autres. Professionnels ou tombés sur les platines par accident, ils ont tous le même goût pour la musique underground. Ils expliquent leur parcours et leur expérience dans le monde des sets londoniens.
Suite de l'article : UNDERGROUND- Les Djs français infiltrent les nuits londoniennes (1/2)
Londres, berceau de la diversité et de la tolérance musicale
Londres est perçue comme une ville ouverte musicalement, qui permet à chacun de trouver son compte. " Une sensibilité plus ouverte et une plus grande diversité des styles ", ce sont les caractéristiques évoquées par Alexis que l'on retrouve dans toutes les bouches. Jérôme voir photo souligne qu' "ici, les gens sont plus ouverts d'esprit et ce depuis longtemps ", il constate qu'il n'y a pas de " tribus ", comme on trouve en France. " On peut trouver des styles différents dans la même soirée " conclue t-il. Alex semble partager ce point de vue puisqu'il déclare que " selon [son] expérience personnelle, les Français sont plus sectaires ". " En France, si tu vas dans une squat party, tu peux pas aller dans un restaurant snob". Djamila reflète bien ce mélange des genres: " j'aim
Du temps, de l'organisation, et de la passion
Si ces DJ français sont tombés dans le mix plus ou moins par accident, ils sont tous passionnés par la musique depuis longtemps, et Londres leur a permis de faire ce qu'ils considèrent comme un hobby avant tout. Ils ne veulent pas tous se professionnaliser dans le mixage. Pour certains, comme Alex, c'est parce qu'ils ne veulent pas choisir entre leur travail et la musique: " chaque année je me dis, je vais arrêter de faire de la muisique et vice versa mais je ne peux pas arrêter ni l'un ni l'autre ". Pour d'autres, c'est par refus d'arrêter des fa
Justine Martin (www.lepetitjournal.com/londres) lundi 13 décembre 2010
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