

C'est la rentrée et le CFBL a ouvert ses portes à l'équipe du site lepetitjournal.com de Londres. Si nous avons quitté les bancs de l'école il y a quelques années déjà (voire des décennies), nous sommes presque tentés d'y revenir... à condition bien sûr que ce soit ici, à Camden ! En effet, le Collège Français Bilingue de Londres est un véritable cocon dans lequel s'épanouissent quelque 700 jeunes pousses tout sourires ! Visite guidée en cinq épisodes, voici le premier.
Bien que son nom ne le suggère pas, le Collège Français Bilingue de Londres accueille des enfants dès la grande section de maternelle. En revanche, le bilinguisme est bien au programme du projet éducatif de l'établissement (lire l'article mardi). Les enfants jonglent donc avec le français et l'anglais, dans un cadre privilégié.
Un bâtiment ancré dans son passé du XIXème siècle, mais tourné vers le futur

Les sensations de gaité et de dynamisme sont omniprésentes, notamment grâce aux couleurs vives des murs et aux notes acidulées du mobilier. Les locaux, refaits à neuf pour l'ouverture du CFBL en 2011, n'ont pas pris une ride, et les architectes de Sidell Gibson peuvent être fiers du résultat. Ils ont su préserver les atouts architecturaux du bâtiment d'origine ? notamment les voûtes au plafond dans le réfectoire où les cuisiniers régalent les enfants chaque jour (lire l'article jeudi) ? tout en introduisant une touche de modernité avec l'utilisation des matériaux bois, verre et métal, qui se marient très bien avec le style ancien des lieux. Hauteur de plafond, convivialité, harmonie, on s'y sent bien, tout simplement. Et cela tombe bien, car le bien-être figure au rang des priorités de cette école !
Un vrai confort d'apprentissage
Pour les familles fraîchement arrivées à Londres, il est essentiel de pouvoir trouver LA bonne école. Un parcours du combattant souvent synonyme de stress. François-Xavier Gabet, Directeur du CFBL depuis son ouverture, le sait mieux que quiconque, lui qui au gré de ses missions a transbahuté sa famille de France aux Etats-Unis, puis en Australie avant d'arriver à
Au CFBL, les enfants trouvent une vraie maison avec un toit, et même plusieurs en fonction des ailes du bâtiment. Ici, rien n'est préfabriqué, rien n'est parfaitement carré? les couloirs ressemblent à ceux d'une habitation, certaines pièces sont mansardées. « Les collèges modernes, impersonnels et très étendus peuvent intimider les nouveaux arrivants. Culturellement, je pense que cela nous rassure d'avoir un vrai toit au-dessus de notre tête. Cela participe à l'idée du confort ». Un constat qui a son importance car les enfants passent une trentaine d'heures au collège chaque semaine.
Un sentiment d'appartenance, même sans uniforme
A part une tenue sportive, identique pour tous, et marquée au nom du CFBL, les enfants ne sont pas tenus de revêtir l'uniforme. Cela ne les empêche pas de porter très hauts les couleurs de l'établissement durant les activités, notamment sportives (lire l'article mercredi), et d'avoir un réel attachement pour cette institution qui
Elèves de 3ème, Isaure et Jérémy acquiescent. La jeune fille est très heureuse d'avoir quitté son collège parisien au milieu de son année de 6ème et d'avoir intégré le CFBL qui accepte des enfants à tous moments de leur scolarité (lire l'article vendredi) : « Les écoles françaises sont plus portées sur les maths et les sciences, dit-elle. Avant, je devais apprendre les choses par c?ur sans forcément les comprendre. Ici, les profs sont toujours là pour nous aider, même en dehors des heures de cours. » Jérémy renchérit : « Les professeurs sont toujours là pour répondre à nos questions. Si nous trouvons une meilleure façon d'expliquer les choses à nos camarades, nous sommes invités à le faire, c'est positif pour tout le monde. » Une communication avec les enseignants qui lui a finalement permis de comprendre les équations à deux inconnues?
Laurent Colin (www.lepetitjournal.com/londres), le 5 septembre 2016
A LIRE AUSSI CETTE SEMAINE
Le CFBL c'est aussi :
? Un parcours bilingue, de la maternelle au collège, qui développe aussi le sens de l'adaptation
? Un bastion de la langue française à Londres, ouvert à toutes les cultures, pour encourager les enfants, futurs citoyens du monde, au partage et à l'échange
























