Avec un Brexit sans accord, la téléphonie mobile britannique risque d'être lourdement impactée. Parmi les conséquences qu'elle risque de subir : le retour du roaming.
Si plusieurs conséquences sont à prévoir en cas de « hard Brexit », Il en est une qui risque de faire grincer les dents des opérateurs téléphoniques et des consommateurs. En effet, depuis 2017, les frais de roaming ont disparu dans l'Union européenne. Cela signifie que lors de vos déplacements dans les pays membres, vous pouvez téléphoner, envoyer des SMS et utiliser vos données cellulaires aux mêmes tarifs que ceux pratiqués dans votre pays d’origine (et parfois même gratuitement si votre abonnement vous le permet).
Or, en cas de no deal, la Grande-Bretagne va sortir du jeu et ne pourra plus compter sur cette règle. Les compagnies de télécom britanniques pourront donc surfacturer leurs clients qui se rendent en Europe, et les compagnies européennes pourront surfacturer ceux qui se rendent au Royaume-Uni.
Une hausse des tarifs ?
Pour ne pas inquiéter leurs clients, les opérateurs s'étaient engagés à ne pas pratiquer de surfacturation. Or cette promesse risque de leur coûter cher... Aussi, une augmentation des tarifs est à envisager notamment chez les compagnies britanniques. En revanche, certains opérateurs comme Telefónica UK Limited (O2) et Everything Everywhere ont malgré tout décidé de prendre en charge les frais de roaming sans augmenter leurs tarifs d'abonnement, afin de rester compétitifs. Reste à savoir si un accord va finalement être trouvé ou non...