Selon une nouvelle étude, 94 % des Britanniques issus de la génération Y envisageraient de vivre ou de travailler à l'étranger au cours de leur vie. Cette enquête menée auprès de plus de 1 000 Britanniques, réalisée par la société de transfert d'argent en ligne Azimo, révèle que plus de la moitié des Millennials (54 %) envisagent désormais, depuis les résultats du référendum sur le Brexit, de quitter le Royaume-Uni pour s’installer et travailler à l'étranger.
L’enquête montre également que 52 % pensent que la situation économique au Royaume-Uni se détériorera une fois que le pays aura quitté l'UE – constituant de facto la principale raison pour laquelle ils envisageraient un déménagement.
En outre, 34 % des membres de la génération Y déclarent que ce sont les conséquences du référendum sur le Brexit qui les ont amenés à repenser leurs opportunités de carrière au Royaume-Uni. 24 % d'entre eux estiment même qu'il existe de meilleures opportunités d'emploi à l'étranger.
Parmi les plus jeunes d’entre eux (âgés de 16 à 24 ans) désireux de vivre et travailler à l'étranger, l'opportunité de s'immerger dans une nouvelle culture est un élément déterminant. En effet, 58 % y voient la principale raison de vouloir vivre et/ou travailler à l'étranger. Se forger une expérience de vie est une autre raison clé (44 %), suivie de celle de l’attrait d’une meilleure qualité de vie à l’étranger (38 %).
Concernant les points de chute envisagés par les Millenials, les pays anglophones sont naturellement privilégiés, avec comme trois premiers choix les États-Unis (44 %), l'Australie (34 %) et le Canada (21 %). L’Espagne se hisse quant à elle à la cinquième place (20 %). En dépit de sa proximité géographique, la France (9%) n’arrive qu’en septième position.
Méthodologie : l’étude a été menée par le Censuswide, auprès de 1 029 britanniques âgés de 16 ans et plus, entre le 22 août et le 29 août 2017. L'enquête a été réalisée à partir d'un échantillon aléatoire. Censuswide se conforme à la Market Research Society et ESOMAR