Selon une source à Buckingham Palace, le roi Charles poursuit son traitement contre le cancer en 2025, près d’un an après l’annonce de sa maladie. Une fois de plus, le palais tente de rassurer : “le traitement avance bien”. Pourtant, ce discours donne de plus en plus l’impression d’un exercice de communication pour limiter les dégâts, plutôt que d’un réel signe de guérison.
Le roi Charles continue son traitement contre le cancer en 2025, affirme Buckingham Palace. Pour rappel, cela fait presque un an que son diagnostic a été rendu public et, malgré les efforts pour projeter une image de sérénité, la situation soulève des questions. Une source proche du palais évoque des “progrès positifs” et assure que la maladie est “gérée”, mais le fait que le traitement s’étende sur une si longue période laisse planer un doute : jusqu’à quel point le roi peut-il concilier sa santé et son rôle à la tête du Royaume-Uni ?
En février 2024, le palais avait demandé le respect de la vie privée du roi, révélant simplement qu’il s’agissait d’une “forme de cancer”. Ce diagnostic avait été posé après qu’un “problème distinct” eut été détecté lors d’un traitement pour une affection bénigne de la prostate. Cette transparence plus que limitée alimente inévitablement les spéculations sur les réseaux sociaux, d’autant plus que les détails sur son état actuel sont soigneusement gardés secrets.
Un roi qui s’accroche à son rôle, à quel prix ?
Malgré son état, le roi Charles n’a pas cédé à la tentation d’un retrait discret. Après avoir annulé toutes ses obligations publiques début 2024, il est revenu en avril et s’est jeté à corps perdu dans ses engagements royaux. Depuis, il multiplie les déplacements, allant des commémorations du débarquement en France à une visite d’État avec l’empereur du Japon, sans oublier une tournée en Australie et à Samoa avec la reine Camilla. Le tout, en suivant un traitement ambulatoire contre le cancer.
Cette hyperactivité est présentée par le palais comme “une preuve de sa détermination” et de sa résilience. Mais il est difficile d’écarter l’hypothèse d’un acharnement. Le roi cherche-t-il à prouver qu’il est encore en mesure de gouverner ?
L’optimisme affiché de la famille royale
Officiellement, l’ambiance au palais est à l’optimisme. Une source proche de la famille royale souligne que le traitement du roi “progresse dans une direction positive” et que sa capacité à maintenir un emploi du temps chargé, y compris pendant les fêtes de fin d’année, est un signe encourageant. Mais encore une fois, aucun détail n’a été livré sur la suite des événements, et cette durée prolongée d’examen reste intrigante.
Les experts médicaux rappellent qu’il est courant - pour les patients atteints de cancer - de suivre des traitements sur une longue période.
Une année brutale pour la monarchie britannique
Le prince William, héritier du trône, ne cache pas les difficultés personnelles que la famille traverse. Il décrit l’année écoulée comme “probablement la plus difficile de (sa) vie”, un aveu rare dans un clan pourtant habitué à préserver les apparences. La princesse de Galles, son épouse, a elle aussi traversé un cancer. Diagnostiquée en mars, elle a suivi une chimiothérapie avant de faire son retour public en septembre, apparaissant dans une vidéo aux côtés de sa famille.
Dans une interview marquant la fin d’une tournée en Afrique du Sud, William confie qu’il était “fier” de la manière dont son père et sa femme ont affronté leurs épreuves respectives. Mais il admet que, sur le plan familial, “ça a été brutal”.
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