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5 séries britanniques pour se familiariser avec le « British accent »

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Phillip Goldsberry - UNSPLASH
Écrit par Lepetitjournal Londres
Publié le 27 juillet 2020, mis à jour le 28 juillet 2020

Cela fait déjà quelque temps que les séries britanniques ont su convaincre le coeur des Français. Séries historiques ou thrillers glaçants…en voici 5 pour travailler votre accent anglais tout en restant sur son canapé.

« Peaky Blinders », le gang effrayant de Birmingham

À la première place des séries les mieux notées de tous les temps par Allo Ciné, Peaky Blinders est l’une des séries les plus populaires de notre temps. Tommy Shelby, joué par Cellian Murphy tente de se trouver une place dans le paysage industriel de l’après-guerre avec l’aide de sa famille. Cette série historique permet de se plonger dans la misère d’une ville britannique, Birmingham en 1919, où se mélange pauvreté, violences et contrebandes. Dans une atmosphère poisseuse on découvre des personnages ravagés par les traumatismes de la guerre. L’accent anglais si particulier de Birmingham ajoute un plus au scénario. Disponible sur Netflix.

« The Crown », le règne d’Elizabeth II

Cette série retrace les jeunes années de la reine Elizabeth II depuis son couronnement. Elle emporte un immense succès dans le monde et elle a surtout su séduire les Français dont 70% ont adoré la saga royale. Cette réalisation Netflix met en avant des personnages martyrisés par leur destin monarchique. À l’heure de son mariage, Elizabeth est une princesse simple et douce qui ne pense qu’à l’amour, aux enfants et à ses chevaux puis. Après son sacre, elle se doit de devenir froide, distante et ferme. Elle se met souvent sa famille à dos afin de pouvoir faire respecter l’étiquette à la lettre. Vacillant entre ses proches et sa fonction de souveraine, elle doit souvent se dédoubler et trouver un juste milieu. Cette série rappelle que la Reine a traversé le temps avec les Britanniques. Le créateur de la série à succès, Peter Morgan, a finalement annoncé une sixième saison il y a une semaine. Elle est prévue avant 2022 sur Netflix.

« Downtown Abbey », entre aristocrates et domestiques

Voici une autre série signée du style « so british », qui a su encore une fois plaire à l’étranger (surtout aux américains). Downton Abbey suit une famille aristocratique anglaise qui doit changer son mode de vie avec l’arrivée de nouvelles classes populaires qui aspirent à une société plus libérée dans les années 1910 et 1920. «Il s’agit d’un tournant pour l’Angleterre mais aussi pour les États-Unis », commente Sophie Tellier, historienne spécialiste de la période.  « La France conçoit son histoire moderne à partir de 1789. L’Angleterre n’a pas ce tournant. Les bouleversements sociétaux et le deuil de l’époque victorienne se sont opérés durant ces années-là», a-t-elle ajouté. Dans le même genre, la BBC propose d’autres séries comme « Poldark » ou encore «  Guerre et Paix ».

 

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« Sex Education », la comédie cul-cul et brute de Netflix

Les Anglais font une nouvelle fois fort avec cette série pour adolescents (mais pas que). Professionnels des séries vraies et brutes, comme Skins qui avait cartonné à l’époque, les Britanniques exposent avec cette comédie les questions sur la sexualité. Drôle et embarrassante à la fois, cette série nous plonge dans l’adolescence d’Otis. On se met alors douloureusement à la place du personnage principal qui a toujours un peu plus envie de tuer sa mère, sexologue. Dans la continuité, il y a aussi « The end of the F****** World ».

« Black Mirror », la série visionnaire

Black Mirror met en avant des problématiques sociales liées aux nouvelles technologies dans un futur proche. Tous les épisodes sont composés d'histoires totalement différentes avec de nouveaux acteurs à chaque fois. Effrayants et perturbants à la fois, ce sont les types d’épisodes où après les avoir visionnés, vous y réfléchissez encore 30 mins en vous posant tout un tas de questions. Il est là le pouvoir d’un bon scénario. Si vous voulez encore plus de « british », il y a aussi « Body guard », « Sherlock » ou encore « Luther ».

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