Quatre millions. C'est le chiffre annoncé par le Conseil norvégien pour les réfugiés, une organisation humanitaire non gouvernementale. Ces quatre millions de personnes ont du quitter leur domicile pour des cieux plus cléments. Souvent en raison des conflits locaux qui se déroulent parfois au sein même de leur propre pays. Ce triste chiffre est alimenté par les guerres du Sud Liban de l'été dernier, et la guerre sanglante en Irak qui oppose les chiites aux sunnites. La somme de ces deux conflits représente près de la moitié des personnes déplacées.
Selon les conventions internationales, l'Etat qui voit sa population déplacée doit la prendre en charge. Pourtant, les gouvernements ont quelques réticences à payer. Huit pays sont pointés du doigt comme l'Indonésie ou la Birmanie. Les catastrophes naturelles ont également provoqué la fuite de plusieurs millions de personnes. Le bilan total est de 24,5 millions de personnes en errance. A.d.F. (www.lepetitjournal.com) mardi 17 avril 2007
Belgique – Un prisonnier français se fait la belle en beauté
On se croirait presque dans un film. Pourtant les faits sont bien là. Dimanche un prisonnier français s'est évadé d'une prison près de Liège en empruntant… la voie des airs ! Ses deux complices avaient payé pour un tour de la région en hélicoptère. Durant le vol, armés d'un revolver et d'une grenade, ils ont sommé le pilote de se poser dans la cour de la prison de Lantin pendant que les détenus faisaient de l'exercice. Le prisonnier n'avait plus qu'à monter à bord de l'appareil. L'hélicoptère s'est ensuite posé dans un champ non loin de là où vraisemblablement une voiture attendait l'équipage.
Le prisonnier, Erik Ferdinand, connu pour escroquerie et usage de faux, n'en est pas à sa première cavale. Il était d'ailleurs en détention provisoire à Liège depuis quelques semaines seulement dans l'attente de son extradition. Le fugitif s'était déjà enfui lors d'une reconstitution en Espagne il y a quelques mois, avant d'être appréhendé en Belgique. La police a déployé d'importants effectifs dans la région pour retrouver l'évadé et ses compères.
A.d.F. (www.lepetitjournal.com) mardi 17 avril 2007
Météo- Le lundi au soleil
A un mois de l'été, tongs et petites jupes ont déjà fait leur apparition dans les rues. Chaque bassin est l'occasion d'un bain de pied et les marchands de glaces commencent déjà leur saison. Alors que certains vacanciers profitent jusqu'au dernier moment des pistes de ski, les habitants du sud de la France vont déjà à la plage. Sans que les températures n'atteignent des records de chaleur, elles sont quand même bien au dessus des normales saisonnières. Avec près de 30°C dans le Nord dans l'après midi d'hier, il n'est pas étonnant que les gens ne savent plus comment s'habiller... On se met à remplir les piscines, comme si c'était juillet en avril. Certains départements ont même déjà émis des alertes quant à la consommation de l'eau. Et des restrictions ont commencé à pleuvoir : terrains de sports, piscine, cultures, tous les lieux demandant de l'eau doivent attendre le soir pour que leurs propriétaires puissent les arroser. Pourtant les températures devraient baisser en fin de semaine : les saisons vont vite en ce moment ! J.J.(www.lepetitjournal.com) mardi 17 avril 2007
Enchères - Qui veut mon mammouth ?
Entre les meubles et objets d'Arts du XIXeme siècle, les visiteurs de la maison des ventes parisienne, Christie's, ont pu croiser des fossiles et animaux préhistoriques, eux aussi en attente d'être vendus. Hier après midi ont été mis aux enchères tout un ensemble d'objets d'histoire naturelle. Bien que courrues aux Etats-Unis ou au Japon, les ventes de paléontologie sont rares en France. D'où le battage médiatique autour de celle-ci, où sera notamment mis en vente un mammouth vieux de 12.000 ans. Il mesure 4,8 m de long pour 3,8 m de haut : pas facile à ranger dans un salon ! Il était estimé a 150.000€, au grand dam des musées qui n'ont pas les moyens de s'offrir de telles pièces. L'effet Jurassic Park serait pour beaucoup dans l'effervescence qui entoure la vente, mais aussi dans l'action même du vendeur. A une époque en effet, les propriétaires de telles pièces les donnaient aux musées et n'essayaient pas de faire de l'argent avec. Ce sont les collectionneurs, riches et possédant de l'espace pour exposer, qui peuvent s'offrir ces morceaux de préhistoire. Parmi les pièces mises en vente se trouvait aussi une météorite de 150kg ou un ours des cavernes en position d'attaque. J.J.(www.lepetitjournal.com) mardi 17 avril 2007








































