Sevil Sevimli, l'étudiante franco-turque accusée d'appartenir au DHKP-C (Parti-front révolutionnaire de libération du peuple), une organisation d'extrême gauche illégale en Turquie, passe une nouvelle fois devant la justice ce vendredi. Lors de l'audience précédente, le 16 janvier, le tribunal de Bursa avait maintenu son interdiction de sortie du territoire. Le procureur avait toutefois infléchi son réquisitoire, considérant que la jeune femme ne devait plus répondre de "participation à la direction” du DHKP-C mais “d'appartenance” et de “propagande” pour cette organisation. Il requiert une peine maximale de près de 22 ans de prison.
Son avocat, Me Inayet Aksu, invoque le droit de Sevil Sevimli à poursuivre ses études en France, à l'université Lyon 2. Etudiante Erasmus à Eskişehir, Sevil Sevimli avait été arrêtée le 10 mai 2012 et placée en détention provisoire pendant trois mois. Son procès s'est ouvert en septembre 2012.
Anne Andlauer (http://www.lepetitjournal.com/istanbul/) vendredi 15 février 2013































