Même sans grandes traditions visibles, Istanbul ne tourne pas le dos aux fêtes de fin d’année. Noël y passe calmement, le Nouvel An s’y vit avec plus d’élan. Entre lieux accueillants et plaisirs simples, la ville offre des parenthèses à inventer.


Vivre les fêtes de fin d’année à Istanbul
À Istanbul, la fin d’année s’inscrit dans la continuité du quotidien. Le 24 décembre ressemble à un soir ordinaire, tandis que le 31 anime davantage les rues. Entre habitudes locales et envies personnelles, chacun trouve sa manière de marquer le moment.
Retrouver des repères familiers
À Istanbul, certains choisissent de passer les fêtes dans un cadre connu. Des adresses francophones, tenues par des expatriés ou fréquentées par une clientèle habituée à vivre Noël et le Nouvel An loin de la France, deviennent alors des lieux où l’on se retrouve.
À Pera, Le Cuistot Bistro s’inscrit dans cette logique. Le restaurant proposera cette année des soirées pour Noël et pour le Nouvel An, autour de menus spécialement conçus pour l’occasion. Le chef Carlos a fait le choix de travailler avec des produits venus de France, qu’il est allé sélectionner lui-même à Paris. Une démarche qui parle à ceux pour qui les fêtes restent liées à des saveurs familières, même à distance.
Ces lieux offrent une parenthèse. On y parle français, on s’y attarde à table, et le calendrier reprend, le temps d’une soirée, des repères plus connus.
Passer Noël à la maison ou entre amis
À Istanbul, Noël se vit souvent en petit comité. Des repas improvisés à la maison, des invitations entre amis ou voisins, parfois un dîner organisé à la dernière minute. Une façon de maintenir le rendez-vous.
Dans ces soirées-là, l’attention se porte souvent sur le dessert. Certaines pâtisseries d’Istanbul adaptent leurs vitrines à la période, avec des gâteaux pensés pour être partagés. Chez Divan ou Beyaz Fırın, on trouve ainsi des créations de saison qui accompagnent ces tables de Noël.
Un repas préparé ensemble, un dessert choisi en passant, une soirée qui s’étire sans programme précis. À Istanbul, Noël se vit souvent de cette façon.
Sortir le soir du Nouvel An
Le 31 décembre, beaucoup choisissent de sortir. Marcher dans la ville, rejoindre les quais, boire un verre au bord du Bosphore, regarder autour de soi sans chercher de lieu précis. À Istanbul, le passage à la nouvelle année se vit souvent dehors.
Autour de Galata, Karaköy, Beşiktaş ou Üsküdar, l’ambiance se prolonge tard dans la soirée. On s’arrête face au Boğaziçi, près du pont du Bosphore (15 Temmuz Şehitler Köprüsü), dans le quartier d’Ortaköy ou sur les quais. On observe la ville s’éclairer, parfois des feux d’artifice fusent à minuit dans le ciel. Le spectacle se déroule dans une atmosphère festive qui gagne la ville.

D’autres font le choix d’une soirée plus courte. Un hammam en fin de journée, une séance de cinéma, un concert, puis rentrer sans attendre minuit. À Istanbul, cette liberté de rythme fait aussi partie de la soirée.
Passer le Nouvel An dans un grand hôtel
Sur les rives du Boğaziçi ou à proximité, dîners et soirées sont organisés dans les grands hôtels pour le 31 décembre, autour de menus spécifiques.
Le Four Seasons Hotel Istanbul at the Bosphorus, le Swissôtel The Bosphorus, le Çırağan Palace Kempinski ou encore le Pera Palace figurent parmi ces options, avec, selon les lieux, une vue sur Istanbul. Au Raffles Istanbul, la soirée du Nouvel An propose un cadre urbain, plus contemporain.
Ces choix impliquent généralement une réservation anticipée et un budget plus conséquent.
Fêter le Nouvel An sur le Bosphore
Pour certains, la fin d’année se passe sur l’eau. Le 31 décembre, plusieurs bateaux proposent des dîners-croisières sur le Boğaziçi, le temps d’une soirée. On embarque en début de soirée, on longe les rives éclairées, on observe la ville depuis le détroit, loin de l’agitation des quais.
Ces croisières incluent généralement un repas, parfois de la musique, et permettent d’assister aux feux d’artifice depuis le Bosphore, lorsque le ciel s’illumine à minuit. Une façon différente de vivre le passage à la nouvelle année, en mouvement, avec Istanbul en arrière-plan.
Ce choix implique là aussi une réservation anticipée et un budget variable selon les formules. Il attire surtout ceux qui souhaitent s’éloigner de la foule, tout en restant au cœur du paysage stambouliote.
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