

Recep Tayyip Erdoğan s’est félicité, hier, de la mort du chef de l’Etat islamique Abu Bakr al-Baghdadi, tué samedi au cours d’un raid mené par les Etats-Unis dans le nord-est de la Syrie, estimant que cet événement constituait un tournant dans la lutte conte le terrorisme. « Après avoir payé le prix le plus cher dans la lutte contre Daesh, le PKK / YPG et d'autres organisations terroristes, la Turquie se félicite de cette nouvelle », a-t-il écrit sur Twitter, mettant ainsi un point d’honneur à mettre sur le même plan l’organisation djihadiste et les combattants indépendantistes kurdes. « Je suis convaincu qu'une lutte décisive contre le terrorisme, conforme à l'esprit d'alliance, apportera la paix à toute l'humanité », a-t-il ajouté.
Dans un communiqué de presse, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a lui qualifié Abu Bakr al-Baghdadi « d’un des plus grands ennemis de l’humanité, de l’islam et de la Turquie ». Et de souligner : « La Turquie, l'un des membres les plus actifs de la Coalition mondiale contre Daech, s'est livrée à un combat au corps à corps à l'avant-garde de la lutte contre l'organisation terroriste fondée par cette idéologie terroriste et perverse qu'elle représente. Notre lutte contre des organisations terroristes telles que Daech et PKK / PYD se poursuivra sans interruption à l'avenir. »
De son côté, le président Trump a salué la coopération d’Ankara, qualifiée de « formidable ». En l’espèce, les autorités turques avaient donné le feu vert à la Maison Blanche pour que les forces américaines puissent survoler l’espace aérien de la Turquie pendant leur mission.
