En Turquie, le vaccin anti-HPV (papillomavirus humain) fait l’objet de nombreuses crispations. Peu nombreux sont les enfants, adolescents et jeunes adultes qui peuvent y accéder, ce dernier étant cher et non remboursé (en décembre 2023, son coût représentait presque l’équivalent du salaire minimum mensuel). Le 14 mai dernier, l’annonce du lancement d’un programme de vaccination gratuite par le maire d’Istanbul Ekrem İmamoğlu a donc été accueillie avec un certain enthousiasme.
Depuis le 16 mai dernier, les stambouliotes de 9 à 26 ans dont les demandes sont approuvées par la mairie peuvent se faire vacciner gratuitement dans les centres de santé de Şehzadebaşı et de Darülaceze.
Une question de santé publique dont s'est emparé le maire d'Istanbul
Le papillomavirus est un virus le plus souvent transmis sexuellement. Les infections au papillomavirus, très répandues, peuvent évoluer à terme vers des cancers comme celui de la gorge ou encore celui du col de l’utérus. Ce dernier est le quatrième cancer le plus fréquent chez la femme dans le monde et est, dans la majorité des cas, imputable au papillomavirus humain.
Sözümüzü tutuyoruz. Ücretsiz HPV aşısı uygulamasına başlıyoruz.
— Ekrem İmamoğlu (@ekrem_imamoglu) May 14, 2024
Ülkemizde HPV kaynaklı kanser vakaları artma eğiliminde. Aşının elimize ulaşan ilk dozları için başvuruları almaya başlıyoruz. 16 Mayıs’ta başlayacak olan aşıdan faydalanmak isteyen 9-26 yaş aralığındaki bireyler… pic.twitter.com/PXBEkpaX06
Une réponse au coût exorbitant du vaccin
En Turquie, le vaccin contre le papillomavirus humain n’est pas compris dans le programme national de vaccination et n’est pas remboursé. Avec la dernière hausse des prix en janvier, le coût d'une vaccination en trois doses est passé à 11 402 lires (environ 325 euros).
Depuis plusieurs années, ce sujet fait l’objet de nombreux débats dans le pays où associations et citoyens se mobilisent pour une meilleure accessibilité.
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