Édition internationale

Turquie : se lever trop tôt dans l’avion peut désormais coûter jusqu’à 2 600 TL

En Turquie, les passagers trop pressés de quitter l’avion risquent une amende allant jusqu’à 2 603 TL. Une règle inédite pour renforcer la sécurité à bord.

Des passagers restent assis dans un avion après l'atterrissage, ceintures attachéesDes passagers restent assis dans un avion après l'atterrissage, ceintures attachées
Écrit par Sarah Goldenberg
Publié le 23 juin 2025, mis à jour le 25 juin 2025

Se lever trop tôt dans l’avion en Turquie ? Cela peut désormais coûter cher

 

Depuis juin 2025, la Direction générale de l’aviation civile turque (SHGM) a mis en place une nouvelle mesure : tout passager qui se lève avant l’arrêt complet de l’appareil, ou qui force le passage dans l’allée, s’expose à une amende pouvant atteindre 2 603 livres turques, soit environ 60 euros (conversion en juin 2025). 

L’objectif affiché par les autorités est clair : renforcer la sécurité à bord et éviter les comportements jugés à risque lors du débarquement. Désormais, le personnel navigant est encouragé à signaler les contrevenants. Les rapports sont ensuite transmis à l’aviation civile, qui peut enclencher une procédure d’amende.

 

Sécurité, fluidité et respect des consignes

 

La SHGM justifie cette mesure par la volonté de protéger les équipages, de préserver l’ordre à bord et de fluidifier les opérations après l’atterrissage. En effet, se lever trop tôt peut retarder l’ouverture des portes, créer des tensions et obliger l’équipage à alerter le cockpit.

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

A post shared by GEO France (@geo_france)

 

Un post publié par Geo France sur Instagram souligne avec pédagogie que “se précipiter n’accélère rien” – bien au contraire, ces gestes ralentissent tout le processus.

 

Un bon réflexe : attendre rangée par rangée

 

Pour éviter toute mésaventure, il est désormais conseillé d’attendre que les rangées situées devant se vident avant de se lever. Un geste simple, mais désormais encadré par une amende officielle, une première en Turquie pour ce type de comportement.

Si d’autres pays sanctionnent les perturbations graves à bord, la Turquie innove en imposant une règle à caractère préventif et pédagogique, dès l’atterrissage. Une initiative qui pourrait inspirer d’autres autorités aériennes.

 

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