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Acariens, poils de chats…. Pour une maison sans allergènes

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Écrit par OT&P Healthcare
Publié le 12 mai 2015, mis à jour le 7 juillet 2023

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Asthme, rhinites allergiques et dermatites atopiques… ces infections sont souvent liées à la présence d’acariens ou d’animaux domestiques au sein de nos habitations. Découvrez comment lutter efficacement contre la prolifération des allergènes d’intérieur.

Comment diagnostiquer l’allergie ?

Une prise de sang suffit : elle permet de tester une série d’allergènes environnementaux, les acariens comme ceux provenant d’animaux domestiques.

Une fois l’allergie diagnostiquée par votre docteur, l’un des meilleurs moyens d’en réduire les symptômes et la gravité, est d’éviter d’entrer en contact avec l’allergène. Cela réduit également l’importance du traitement.

Les allergènes d’intérieur : kesako ?

Acariens, poils de chats et chiens constituent les principales sources des allergies dite d’intérieur.

Les acariens, que l’on trouve principalement dans les lits, les tissus d’ameublement et les tapis, ne restent en suspension dans l’air que lorsqu’ils sont vigoureusement secoués. C’est pourquoi les symptômes allergiques (difficultés à respirer, éternuements) n’apparaissent pas nécessairement à leur contact immédiat, mais après des expositions nocturnes répétées.

Les allergènes issus des animaux domestiques sont eux constitués de petits squames d’animaux domestiques tels que les gerbilles, les hamsters, les oiseaux et plus couramment les chats et chiens. Contrairement aux acariens, ces allergènes restent longtemps dans l’air ambiant. Les patients allergiques aux chats et aux chiens peuvent ainsi développer des symptômes dès le premier contact avec ces animaux, soit en entrant dans la même pièce, soit en les caressant.

Où se concentrent ces allergènes ?

Ce sont dans les lits que l’on trouve les plus fortes concentrations en acariens ; puisque chacun de nous passe en moyenne 6 à 8 heures par nuit en contact étroit avec son matelas, son oreiller et ses draps, il est important d’essayer de limiter l’exposition à ces allergènes dans les chambres à coucher.

Les allergènes provenant des animaux domestiques se concentrent quant à eux plutôt dans les pièces à vivre, ce qui doit aussi être pris en compte dans la stratégie pour limiter l’exposition à ces allergènes.

Limiter la concentration en acariens chez soi

  • Dans les chambres :

La seule mesure efficace consiste à couvrir les matelas, oreillers, et couettes avec une protection imperméable aux acariens. Il est aujourd’hui possible de trouver des tissus qui sont à la fois perméables à la vapeur d’eau (doublure en polyuréthane ou microporus), imperméables aux acariens et confortables. La quantité d’allergènes retrouvée dans les lits ainsi protégés est jusqu’à 100 fois plus faible. Ces protections sont en vente à Hong Kong ; vous pouvez demander conseil à votre médecin.

Le linge de lit non protégé doit être lavé à 55 degrés, afin de détruire les acariens et donc d’éliminer les allergènes ; en effet, bien que les programmes "à froid" (30 degrés) réduisent considérablement leur concentration, les acariens y survivent. Les protections anti-acariens doivent également être nettoyées à chaque fois que le linge de lit est changé.

Acheter un nouveau matelas n’apporte qu’un bénéfice temporaire puisque celui-ci peut être très vite infecté par d’autres réservoirs à acariens tels que les tapis de chambre, qui devraient, idéalement, être remplacés par du parquet ou des revêtements de sol en vinyl. Les rideaux quant à eux doivent être lavés régulièrement à haute température ou remplacés par des stores lavables.

  • Dans le reste de la maison

Aspirer fréquemment les sols avec un appareil disposant d’un système de filtration réduit significativement la quantité d’acariens. Les aspirateurs dépourvus de filtres sont l’une des sources d’acariens en suspension. Les  patients asthmatiques doivent quant à eux  en choisir un disposant d’un « filtre à particule haute efficacité » et utiliser des sacs double épaisseur.

Les meubles matelassés, tels que les canapés ou fauteuils, ainsi que les rideaux épais regorgent de poussière et d’acariens. Les tissus d’ameublement et rideaux doivent être fréquemment lavés ou remplacés par des matériaux non poreux tel que le Dacron (aussi appelé PET) ou par du cuir.

Enfin, il est recommandé d’entreposer les livres dans une bibliothèque fermée, de jeter les vieux journaux et magazines, de ne conserver que peu de plantes d’intérieur, de laver régulièrement les plantes artificielles, et d’éviter les peluches.

Limiter la concentration des allergènes issus des animaux domestiques

Ces allergènes sont évidemment présents en forte concentration au sein des habitations abritant chiens et chats, mais, transportés par les vêtements, on les retrouve également dans des habitations sans animaux domestiques, dans les immeubles publics et les transports en commun.

Souffrir d’une allergie aux poils de chat ou de chien ne signifie pas pour autant s’en priver à vie. La célèbre famille Obama en est un très bon exemple. En effet, malgré l’allergie de leur grande fille Malia, la famille Obama a adopté un chien d’eau portugais, ce qui constitue un bon compromis car il s’agit d’une race hypoallergénique. Cependant, il est important de garder à l’esprit que les protéines sériques du chien, responsables des allergies, peuvent également être sécrétées dans la salive, la sueur ou provenir des squames de l’animal.

Si vous êtes asthmatique et que vous avez développé une allergie à votre animal domestique, le meilleur moyen de réduire l’exposition à l’allergène est de vous débarrasser de l’animal. Si cela vous est impossible, il est recommandé de suivre les mesures d’hygiène moins drastiques citées ainsi que de laver minutieusement votre animal une fois par semaine et de vous équiper de filtres à air type filtre à particule haute efficacité (HEPA).

Gardez toutefois à l’esprit que même après avoir éloigné de façon permanente votre animal domestique, il vous faudra peut-être attendre 6 à 12 mois pour voir le niveau d’allergènes revenir à un niveau normal et observer une amélioration significative des symptômes.



Article relu par Dr Raymond Ng (www.lepetitjournal.com/hong-kong) mercredi 13 mai 2015

© Genika | Dreamstime.com - A Boy With Cat Allergy Photo

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