Hong Kong n’est pas la ville rêvée pour s’expatrier. C’est une étude d’InterNations qui le dit. La ville tient peu la comparaison face à d’autres destinations. Elle se classe 56e sur 68 dans le classement de ce réseau, juste devant la Serbie, perdant 17 places en un an. Dans les points positifs, l’étude souligne les transports et la capacité de voyager (2e du classement derrière Singapour) et la vie digitale (19e). La qualité de vie (32e) n’est pas si mauvaise. Pour la sécurité, Hong Kong se place 36e, sept places derrière la France. Enfin, Hong Kong détient sans surprise le coût de la vie le plus élevé. En cause, chacun l'aura deviner: le prix de l'immobilier. L’étude s’appuie sur un questionnaire avec 48 facteurs rempli par 18 153 expatriés partout dans le monde et de toutes nationalités.
La région a fort à faire si elle veut attirer les étrangers. L’équilibre travail/temps libre est jugé très négativement. Ce n’est pas étonnant lorsque la durée de travail moyenne atteint 46,8 heures par semaine. Il faudrait par ailleurs améliorer l’offre culturelle, elle aussi mal classée.
Enfin, le soin apporté aux familles pêche aussi. Hong Kong est dernier dans la disponibilité et le coût des gardes d’enfant et de l’éducation. Un constat souvent vérifié. Le nouveau campus du Lycée français à Tseung Kwan O n’a eu aucun mal à remplir ses classes et les tarifs des établissements internationaux atteignent des sommets.
A savoir pour choisir sa prochaine expatriation: Bahreïn (déjà premier l’an dernier), Taïwan et l’Equateur constituent le top trois des destinations. A éviter: le Koweït, l’Arabie saoudite et l’Inde. La Grande-Bretagne tombe parmi les dix derniers.
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