Édition internationale

FOOT– Le Prince Robinho mieux que le Roi Pelé

Meilleur buteur et meilleur joueur de la 42e Copa America, le Brésilien du Real Madrid Robinho a remporté le tournoi alors que son mentor Pelé ne l'a jamais gagné. De la graine de champion...

Robinho a eu du mal avec son entraîneur du Real Madrid Fabio Capello (Photo AFP)

Dire qu'il a gagné la 8e Copa America du Brésil à lui tout seul serait exagéré. Par contre, dire qu'il a porté la sélection sur ses épaules durant toute le tournoi sud-américain n'a rien d'un euphémisme. En l'absence des stars auriverde habituelles (Kakà et Ronaldinho au repos, Ronaldo et Adriano non retenus par le sélectionneur Dunga), Robinho a su prendre les choses en main.
A 23 ans, le jeune Brésilien a brillé par sa classe et son talent même s'il n'a pas marqué en finale contre l'Argentine (3-0). Il a laissé un peu de gloire à ses coéquipiers, notamment au prometteur Wagner Love.
Unique buteur du Brésil lors des phases de poule, avec notamment un hat-trick contre le Chili, l'attaquant du Real Madrid termine la compétition vénézuelienne avec six buts, à deux longueurs du record de Pelé qui date de 1959. Le prodige, qui a débuté au FC Santos, a réussi à inscrire à son palmarés le seul titre qui manque au roi Pelé.
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Malheureux à Madrid avec Maître Capello
Elu meilleur joueur du Brésil en 2004 avec Santos, "LE"club de Pelé, Robinho a atterri au Real Madrid l'année d'après pour la jolie somme de 27 millions d'euros. Un pari sur l'avenir puisqu'à 21 ans, il n'est jamais dit qu'un joueur étranger puisse s'adapter au jeu espagnol. Et les socios madrilènes ont dû trouver le temps long...
Après deux saisons mi-figue mi-raisin, "O principe"(le Prince) a largement contribué à l'obtention du titre de la Liga pour le Real. Un temps laissé sur le banc par l'entraîneur de la Maison blanche, le Brésilien s'était épanché dans la presse ibérique sur son mal-être : "Je ne suis pas heureux à Madrid. Fabio Capello n'a pas confiance en mon football."
Un mois après ses déclarations, Robinho retrouvait le terrain et inscrivait cinq buts lors des dix derniers matches de son équipe, six au total pour une saison qu'il espère vite oublier. Pour la nouvelle qui arrive, le Merengue compte bien encore régaler le public de ses pedaladas (passements de jambes) et inscrire beaucoup plus que six malheureux buts. Pour s'approcher un peu plus des sommets.
Marie VARNIEU. (
www.lepetitjournal.com) mardi 17 juillet 2007

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