

Après la victoire des Bleus lors de la demi-finale hier contre le Portugal 1-0, les Français sont sortis dans les rues de Paris et des autres grandes villes du pays pour fêter la victoire. Ils espèrent bien que la finale contre l'Italie se transformera en 1998 bis?
Les Bleus en finale, c'est que du bonheur ! (Photo : AFP)
1-0, ce n'est pas 3-0 mais après tout ce n'était que la demi-finale. Les Bleus ont encore le match de finale de dimanche contre l'Italie pour améliorer le score. L'équipe de France a éliminéhier les Portugais àMunich grâce àun penalty de Zidane, redevenu héros de tout un peuple.
Les Français, qui ne pensaient pas en arriver là, sont sortis dans la rue pour fêter l'heureux événement. Plusieurs dizaines de milliers de personnes convergeaient hier dès 23h vers les Champs-Elysées. Pour la plupart sortis des nombreux bars et restaurants situés sur l'avenue des Champs et dans les rues voisines, les supporteurs des Bleus se sont dirigés vers l'Arc de Triomphe en brandissant le drapeau tricolore et en chantant en ch?ur : "On est en finale, on est en finale"et "Mais ils sont les Portugais ?"
Ferveur populaire
"Zizou! Zizou!", hurlaient des jeunes juchés sur des abribus àParis. Autour de la place de l'Etoile, on assistait àdes rondes de véhicules klaxonnant. Partout dans la capitale les mêmes scènes de liesse avaient lieu. Dans le quartier de la porte de Saint-Cloud, àdeux pas du Parc des Princes et du stade Jean Bouin, qui diffusaient le match sur écran géant, mais aussi sur les Grands boulevards, dans la rue Oberkampf et dans la Marais? La Tour Eiffel était elle aussi de la fête. Son faisceau lumineux d'ordinaire blanc avait changéde couleur pour l'occasion : il était bleu pour la nuit ! Quelques incidents ont étésignalés près du stade Charléty. Une personne a même étéblessée àl'arme blanche et évacuée àl'hôpital.
A Toulouse, Marseille, Lyon ou Lille, les images de visages joyeux étaient partout. On a aussi entendu toute la soirée la chanson mythique des Bleus en 1998 "I will survive"(Gloria Gaynor). La France entière croit que les Bleus peuvent encore être «Champions du monde ».
Dominique SALOMON. (LPJ) 6 juillet 2006






































