Ogre de la Ligue 1, l'OL aborde son huitième de finale de Ligue des Champions face au grand Barcelone en position d'outsider. A l'abri en championnat, le champion de France peut se concentrer à 100% sur ses rêves d'exploit
Les coups-francs de Juninho peuvent s'avérer décisifs ce soir (photo AFP)
Il manque encore un grand soir européen à l'Olympique Lyonnais pour entrer dans la légende. Pas sûr d'ailleurs que terrasser le FC Barcelone du redoutable trio Messi-Eto'o-Henry suffise au patron de la Ligue 1 pour entrer dans les c?urs, si son parcours en Ligue des Champions devait s'arrêter ensuite en quarts de finale, une fois de plus, après ses échecs de 2004, 2005 et 2006.
Mais ces deux dernières saisons, l'OL a été stoppé dès les huitièmes. Repartir de l'avant, qui plus est en écartant la meilleure équipe d'Europe du moment, frapperait en tout cas les esprits.
Lors du tirage au sort, alors que Lyon doutait en championnat et que le Barça planait sur la Liga, personne ne donnait cher de la peau des Gones.
Tendance infléchie
La tendance s'est indéniablement infléchie ce week-end. L'OL, en battant Nancy (1-2) avec une équipe remaniée, a repris six points d'avance en tête du championnat, lorgnant sur un huitième titre d'affilée. Dans le même temps, avec son onze type, le Barça a chuté dans le derby face à l'Espanyol (1-2), perdant au passage l'ancien Lyonnais Abidal.
Les Catalans restent pourtant grands favoris de ce nouveau duel franco-espagnol. Il faudra un très grand Lyon, à commencer par sa colonne vertébrale Lloris-Cris-Juninho-Benzema, pour espérer prendre l'avantage ce mardi soir à Gerland, avant un match retour forcément périlleux dans deux semaines au Camp nou.
A vrai dire, le défi des Lyonnais sera de ne pas compromettre leurs chances dès ce match aller. "Si on gagne 1-0, ça m'ira très bien", disait cette semaine Juninho. Une partie de l'exploit serait accomplie. Une partie seulement.
Patrice Cam. (www.lepetitjournal.com) 24 février 2009
Les coups-francs de Juninho peuvent s'avérer décisifs ce soir (photo AFP)
Il manque encore un grand soir européen à l'Olympique Lyonnais pour entrer dans la légende. Pas sûr d'ailleurs que terrasser le FC Barcelone du redoutable trio Messi-Eto'o-Henry suffise au patron de la Ligue 1 pour entrer dans les c?urs, si son parcours en Ligue des Champions devait s'arrêter ensuite en quarts de finale, une fois de plus, après ses échecs de 2004, 2005 et 2006.
Mais ces deux dernières saisons, l'OL a été stoppé dès les huitièmes. Repartir de l'avant, qui plus est en écartant la meilleure équipe d'Europe du moment, frapperait en tout cas les esprits.
Lors du tirage au sort, alors que Lyon doutait en championnat et que le Barça planait sur la Liga, personne ne donnait cher de la peau des Gones.
Tendance infléchie
La tendance s'est indéniablement infléchie ce week-end. L'OL, en battant Nancy (1-2) avec une équipe remaniée, a repris six points d'avance en tête du championnat, lorgnant sur un huitième titre d'affilée. Dans le même temps, avec son onze type, le Barça a chuté dans le derby face à l'Espanyol (1-2), perdant au passage l'ancien Lyonnais Abidal.
Les Catalans restent pourtant grands favoris de ce nouveau duel franco-espagnol. Il faudra un très grand Lyon, à commencer par sa colonne vertébrale Lloris-Cris-Juninho-Benzema, pour espérer prendre l'avantage ce mardi soir à Gerland, avant un match retour forcément périlleux dans deux semaines au Camp nou.
A vrai dire, le défi des Lyonnais sera de ne pas compromettre leurs chances dès ce match aller. "Si on gagne 1-0, ça m'ira très bien", disait cette semaine Juninho. Une partie de l'exploit serait accomplie. Une partie seulement.
Patrice Cam. (www.lepetitjournal.com) 24 février 2009
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