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Vous êtes fatigué.e ? La faute à la pandémie !

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Écrit par Damien Bouhours
Publié le 9 février 2021, mis à jour le 22 février 2021

Un rapport publié par l’Organisation mondiale de la Santé souligne une autre conséquence de la crise sanitaire : une fatigue pandémique ! Quels en sont les symptômes, les conséquences et comment peut-on s’en prévenir ?

 

Vous avez vécu plusieurs confinements, des quatorzaines, 7 tests PCR et beaucoup trop de réunions zoom ? Résultat : vous êtes fatigué.e, démotivé.e voire déprimé.e ! Dans un rapport paru à l’automne, l’Organisation mondiale de la santé souligne un nouveau mal être inhérent à la crise sanitaire mondiale : la « fatigue pandémique ».

 

Quels sont les symptômes de la fatigue pandémique ?

Les ressortissants des Etats les plus touchés par la crise pandémique sont sujets à de nombreux troubles psychologiques : un état de fatigue généralisé, une peur de la maladie et de l’extérieur, de l’anxiété lié à la perte de son emploi, la perte des repères sociaux ou encore une incapacité de se projeter dans l’avenir. Le tout peut entraîner des crises de panique, des troubles de la concentration, des insomnies, une démotivation ou encore des états dépressifs. Il semblerait que cette fatigue pandémique soit d’autant plus importante chez les jeunes et les personnes âgées.

 

fatigue pandemique

 

Un risque aussi pour les gouvernements

Cette fatigue pandémique peut également être problématique pour les Etats qui doivent avoir le soutien de leur population pour mener à bien leurs mesures sanitaires. Le sentiment de défiance et le ras-le-bol général ont entrainé des manifestations un peu partout dans le monde et notamment aux Etats-Unis, aux Pays-Bas ou encore au Danemark. En France, alors que le troisième confinement n’a toujours pas eu lieu, le hashtag #JeNeMeConfineraiPas fleurissait sur les réseaux sociaux.

Le rapport de l’OMS liste ainsi plusieurs solutions pour aider les Etats à mieux gérer cette autre pandémie. Elle recommande ainsi quatre stratégies : mieux comprendre la population, impliquer la population dans la résolution de la crise, laisser la population vivre sa vie, tout en limitant les risques et reconnaitre et souligner les difficultés ressenties par ses ressortissants. Pour l’agence onusienne, les gouvernements doivent se montrer transparents et bien communiquer avec leurs citoyens sur les décisions prises pour lutter contre la Covid-19.

 

Et comment faire pour mieux vivre cette pandémie ?

Si l’OMS ne donne pas de recettes miracles pour mieux vivre cette crise, il est possible de se sortir de cet état psychologique difficile.

Ne pas s’isoler : Il est essentiel de conserver un contact social même uniquement digital avec ses proches et ses amis. L’isolement est un facteur aggravant de la fatigue pandémique.

Faire de l’exercice physique : si cela reste possible dans votre pays de résidence, pouvoir faire un peu sport, du jogging ou même une petite balade en extérieur est très bénéfique pour se changer les idées mais également pour mieux dormir.

Prendre des bains de soleil : si vous vivez dans un pays chaud, profitez de vos sorties pour prendre un peu le soleil, ce qui influera positivement sur votre humeur.

Faire le plein de vitamines : Un esprit sain dans un corps sain. mangez un maximum de fruits et légumes et évitez de manger trop gras.

    Se faire un programme précis de sa journée : la perte des repères temporels peut être contrecarrée par un agenda des tâches de la journée. Ne négligez pas l’importance des pauses lors de vos journées de télétravail.

    Coupez les écrans en fin de journée : après une longue journée de télétravail, il est préférable de couper tous vos écrans et de profiter d’un peu de temps pour vous avec un livre, pour discuter avec vos proches ou encore faire un peu de méditation.

    Faites des projets : sans faire de plan sur la comète, fixez vous quelques objectifs facilement atteignables. Ne vous mettez pas la pression mais essayez de vous projeter dans l’avenir.

     

    Si les syndromes persistent, n’hésitez pas à faire appel à une aide psychologique et surtout à en parler à votre entourage.

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