Édition internationale
Radio les français dans le monde
--:--
--:--

INSOLITE - L’alcool, la solution pour parler les langues étrangères ?

Alcool, étude, langue étrangèreAlcool, étude, langue étrangère
Écrit par Adrien Filoche
Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 12 février 2018

On connait tous les mauvais effets de l’alcool surtout s’il est consommé sans modération. Pourtant, récemment, une étude européenne a démontré les possibles bienfaits de l’alcool sur la capacité à s’exprimer en langue étrangère.

50 Allemands ayant récemment appris le hollandais ont été sélectionnés pour participer à l’étude menée par des chercheurs de l’Université de Maastricht, de Liverpool et du King’s College de Londres. Les petits veinards. Leur mission : boire puis discuter avec un Hollandais natif, chargé de noter leur performance. Les chercheurs ont voulu tester les effets de l’alcool sur la capacité à s’exprimer en langue étrangère. Selon eux, les résultats sont significatifs. L’élocution des participants s’est améliorée après la consommation d’une faible (oui une faible !) dose d’alcool. Premières explications, l’alcool augmenterait la confiance en soi et réduirait l’anxiété. 

Attendez un peu avant de sortir les bouteilles !

Premièrement, l’étude n’a été menée que sur une cinquantaine de participants. De plus, les chercheurs en charge de l’étude émettent quelques réserves. « Nous devons être prudents avec les résultats. L’amélioration est probablement liée à l’effet de réduction du stress engendrée l’alcool mais nous devons mener de plus d’amples recherches », détaille dans le Journal of Psychopharmacology Jessica Werthmann, professeur-chercheuse . Son collègue Fritz Renner poursuit : « Il est important de noter que les participants ont consommé une faible dose d’alcool ».  

À consommer avec des amis et avec … modération

Alors rangez votre bouteille de vin, votre fût de bière, ou vos dix shots de vodka ! L’alcool, c’est toujours avec modération. Si l’étude montre qu’un ou deux verres peuvent améliorer notre capacité à parler en langue étrangère, il est plus certain, et vérifiable par les expériences de chacun, qu’au bout de trois, quatre, … dix verres, bégaiements et chutes verticales remplacent vite l’éloquence. Un verre en trop, c’est souvent un surplus de confiance, pour un déficit de performance. On se croit vite être le roi du monde alors qu’au final … on passe pour le dernier des idiots. 
 

Pour consulter l'étude : Ici

292fc5e8-11b1-47f3-af45-881519adf045
Publié le 12 février 2018, mis à jour le 12 février 2018
Pensez aussi à découvrir nos autres éditions