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« À HEC Montréal, j’ai développé des soft skills qui me servent au quotidien »

HEC MontréalHEC Montréal
Écrit par HEC Montréal
Publié le 26 mars 2024, mis à jour le 27 mars 2024

Forte de plus d’un siècle d’histoire, la grande école de commerce internationale HEC Montréal propose de nombreux programmes, du post-bac au doctorat. Chaque année, des jeunes de tous horizons décident de rejoindre cette institution de renom, où ils découvrent un environnement bienveillant, inspirant et tourné vers le monde.

 

C’est le choix qu’a fait Benjamin, qui décide, après une scolarité en France, de rejoindre HEC Montréal et de s’expatrier dans la métropole québécoise, où il vit toujours aujourd’hui. Il revient sur son expérience académique dans la célèbre école, sur les points forts de son parcours et nous raconte son évolution professionnelle sur la scène montréalaise.

Lepetitjournal.com : Quel a été votre parcours académique ?

 

Benjamin de HEC Montréal

 

Benjamin, jeune diplômé de HEC Montréal : Mes parents sont français et je suis né à Montréal, où j’ai vécu jusqu’à l’âge de 5 ans. Nous sommes ensuite retournés vivre en France, où j’ai suivi toute ma scolarité au lycée international de Ferney-Voltaire, dans l’Ain. Après le bac, j’ai décidé de repartir au Québec et de rejoindre HEC Montréal.

J’ai d’abord suivi le BAA (Baccalauréat en Administration des Affaires), avec une spécialisation en Gestion des Opérations logistiques et en Affaires internationales. Pendant ce cursus, j’ai notamment effectué un échange académique de 6 mois en Autriche.

J’ai ensuite rejoint la Maîtrise International Business de HEC Montréal, mais j’ai réalisé à mi-parcours que cette orientation ne me correspondait pas. J'ai alors changé de voie et rejoint la Maîtrise en Logistique internationale. Une fois diplômé, j’ai trouvé un emploi sur place très rapidement. J’ai ensuite poursuivi ma carrière à Montréal, où je travaille aujourd’hui en tant que Consultant Logistique.

Pourquoi avoir fait le choix de repartir au Canada et de rejoindre HEC Montréal ?

Après le lycée, j’ai eu envie de partir loin, de changer de cadre, et je rêvais depuis longtemps de retourner un jour à Montréal, ma ville natale.

J’étais aussi certain de vouloir faire une école de commerce. En effectuant quelques recherches, j’ai vu que HEC Montréal proposait une très belle offre académique, avec des échanges à l’étranger et une année préparatoire destinée à accompagner et à préparer les élèves non-issus du système québécois.

J’avais aussi le sentiment que le système éducatif nord-américain, qui est très différent du système français, pourrait mieux me convenir.

Quels ont été les points forts de vos études à HEC Montréal ?

J’ai été très satisfait de mon expérience à HEC Montréal. L’approche pédagogique est très différente du système français et des traditionnels cours magistraux que l’on peut connaître. En effet, HEC Montréal adopte une pédagogie dite « inversée », selon laquelle l’étudiant est véritablement acteur de son apprentissage. Chaque élève doit préparer le cours en amont, avec la lecture de documents fournis par l’enseignant et beaucoup de travail personnel. Le cours est quant à lui dédié à l’échange avec le professeur, aux questions, à la réflexion, aux débats entre pairs et aux projets individuels et collectifs. Il est donc indispensable d’effectuer ce travail préalable et de s’impliquer pour être en mesure de comprendre les notions abordées en cours. C’est une manière d’apprendre extrêmement stimulante ! Ce mode d’apprentissage m’a permis de développer de solides compétences humaines et relationnelles (parler en public, m’exprimer fluidement à l’oral, faire des présentations…), qui m’ont énormément servi dans le monde de l’entreprise.

Que vous a apporté la Maîtrise en Logistique internationale ?

En Maîtrise, le niveau académique était particulièrement élevé, avec des étudiants très brillants. J’ai vraiment senti que je passais à une étape supérieure et j’ai adoré le challenge !

Les cours étaient en plus petits effectifs (30 étudiants en moyenne), ce qui permettait de créer une relation privilégiée avec les enseignants. Ces derniers étaient très qualifiés et certains d’entre eux étaient des professionnels du secteur qui nous faisaient part de leur retour d’expérience : une vraie valeur ajoutée !

Plusieurs étudiants de Maîtrise étaient eux-mêmes déjà en activité professionnelle. Ils posaient des questions très opérationnelles, nous parlaient de situations concrètes issues de leur propre vécu et apportaient des points de vue très intéressants en cours.

Le M.Sc. comptait aussi de nombreux étudiants internationaux. Lors des échanges entre pairs et des projets de groupe, j’ai donc été amené à interagir avec des jeunes de langues et de cultures différentes. C’était très enrichissant d’être exposé à des mindset aussi variés ! Parfois, les écarts culturels généraient des malentendus et des défis relationnels qu’il fallait apprendre à relever. C’est d’ailleurs quelque chose que je rencontre souvent dans mon quotidien professionnel et qui m’est très utile.

En Maîtrise, j’ai aussi appris à utiliser des outils très concrets, que j’ai directement appliqués dans le monde professionnel. Par exemple, les connaissances acquises dans le cours de Warehouse System Design m'ont énormément servi quand j’ai rejoint GCL.

L’enseignement en M.Sc. était vraiment tourné vers la pratique et intégré à la réalité. Cela m’a permis de développer une expertise approfondie dans plusieurs aspects de la logistique (approvisionnements, transports…) et de développer des soft skills très valorisées dans le monde du travail : une capacité d’adaptation, une capacité d’analyse, un esprit de synthèse, une aptitude à questionner les sources, une aisance relationnelle…  Grâce à ces acquis, l’insertion sur le marché du travail s’est faite tout naturellement et j’ai pu être opérationnel très rapidement.

J’ai également réalisé, à la fin de la Maîtrise, un stage de fin d’études sur la question des approvisionnements responsables au sein de l’Université de Montréal. C’était, là encore, une expérience très concrète, durant laquelle j’ai développé une solide expertise autour d’une problématique pointue.

À quoi ressemble la vie étudiante à HEC Montréal ?

La vie étudiante est très riche à HEC Montréal ! Il y a des associations culturelles et sportives,  des compétitions universitaires et des comités propres à chaque spécialisation académique (gestion des opérations logistiques, entrepreneuriat, RH, finance…).

À partir de la 1ère année, j’ai commencé à beaucoup m’impliquer dans la vie associative et sportive. J’ai notamment intégré l’équipe de rugby des Carabins, où je suivais un entraînement soutenu, de plusieurs heures par semaine. C’est un programme sportif de haut niveau, très réputé, qui forme de nombreux athlètes olympiques. À l’école, nous avions en effet accès à de nombreuses installations sportives, partagées entre HEC Montréal, l’Université de Montréal et Polytechnique Montréal.

Je me suis également impliqué dans la SRA (Société de Relations d’Affaires), qui propose un large panel d’événements toute l’année. J’étais Directeur de projet pour la Simulation de l’OMC, un événement durant lequel des étudiants de plusieurs établissements internationaux se regroupent pour représenter les intérêts d’un pays membre. C’est un excellent moyen de développer ses talents d'orateur et d’apprendre à s’exprimer devant une large audience (parfois plus d’une centaine de personnes).

Ce sont des expériences extrêmement enrichissantes ! Cela permet de faire des rencontres, de sortir de sa zone de confort et de développer des compétences qui facilitent l’insertion professionnelle par la suite.

Comment s’est passée votre insertion sur le marché du travail après HEC Montréal ?

J’ai trouvé un poste très rapidement après mes études, en 2 semaines à peine. Je pense que le fait d’être titulaire d’une Maîtrise a été un vrai plus et m’a permis de candidater à des postes compétitifs. Il y a aussi un grand gage de qualité rattaché à HEC Montréal. L’école possède notamment un très large réseau d’alumni et de nombreux employeurs sont eux-mêmes diplômés de HEC Montréal, dont ils reconnaissent l’excellence.

Une fois diplômé, j’ai rejoint McKesson, une multinationale classée au Fortune 500. J’y ai travaillé en tant qu’analyste en chaîne logistique.

Après un peu plus d’un an chez McKesson, j’ai souhaité trouver un poste plus stratégique et plus aligné à mon parcours académique à HEC Montréal. J’ai alors eu l’opportunité de travailler chez GCL Group, un cabinet de consultation spécialisé en logistique où j’exerce aujourd’hui en tant que consultant logistique senior.

Après une Maîtrise, le métier de consultant est une excellente manière de développer son expertise d’analyse et de conseil. Cela permet aussi de travailler sur des projets moteurs, dans un grand nombre d’industries et auprès de clients très différents.

Quels sont vos conseils pour réussir à HEC Montréal ?

Je recommande fortement aux étudiants de s’investir dans l’école, aussi bien dans la vie académique que dans la vie associative. En effet, HEC Montréal offre une myriade d’opportunités et il serait vraiment dommage de ne pas en profiter ! Cela permet aussi de développer ses social skills, ses capacités d’analyse et de travail en équipe… Mon implication dans la vie associative, sportive et académique de l’école m'a énormément aidé et a grandement facilité les interactions dans le cadre professionnel.

 

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de HEC Montréal.

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Publié le 26 mars 2024, mis à jour le 27 mars 2024