Édition internationale
Radio les français dans le monde
--:--
--:--
  • 3
  • 0

« À HEC Montréal, j’ai appris à sortir de ma zone de confort »

Après une scolarité en France, Manon décide de s’envoler vers le Québec, afin d’intégrer le B.A.A. "Baccalauréat en Administration des Affaires" pour "Bachelor in Business Administration – B.B.A". un cursus d’excellence en 4 ans, directement après le bac, proposé par la célèbre école de commerce canadienne HEC Montréal.

Manon, HEC Montréal Manon, HEC Montréal
Écrit par HEC Montréal
Publié le 25 février 2024, mis à jour le 26 mars 2024

Aujourd’hui en 3ème année du B.A.A. "Baccalauréat en Administration des Affaires" pour "Bachelor in Business Administration – B.B.A". Manon nous raconte comment cette expérience internationale enrichissante l’a aidée à grandir et à sortir de sa zone de confort. 

Lepetitjournal.com : Peux-tu nous parler un peu de ton parcours ?

Manon, étudiante en 3ème année du B.A.A, : J’ai suivi ma scolarité dans un lycée à Gap, dans les Hautes-Alpes en France. Après l’obtention de mon bac ES, j’ai directement rejoint HEC Montréal en B.A.A.

Actuellement en dernière année du B.A.A. , je me spécialise en finance de marché.

Pourquoi avoir choisi de rejoindre le B.A.A. de HEC Montréal ?

Après le bac, j'étais certaine de vouloir étudier au Canada. Quelques années plus tôt, j’avais eu l’occasion de découvrir Montréal lors d’un voyage avec mon frère qui participait à un tournoi international de hockey. En seulement deux jours, je suis tombée sous le charme de cette ville ! J’ai tout de suite trouvé les habitantes et les habitants chaleureux et ouverts à l’échange. La ville offre aussi une scène artistique et culturelle riche, avec beaucoup de festivals, de musées et toutes sortes de divertissements. C’est un peu le “New York de la francophonie” !
Montréal est l’une des meilleures villes au monde pour étudier d’après certains classements et je confirme !
Le marché du travail est également très dynamique et regorge d’opportunités dans un large éventail de secteurs. Avec un diplôme de HEC Montréal en poche, je peux rester travailler ici si je le souhaite ce qui élargit considérablement mes opportunités en tant que jeune diplômée.

En bref, Montréal est une ville multiculturelle dynamique, où on parle français et anglais dans la rue, dans une culture résolument nord-américaine. C’est un très beau mélange !

En m’informant sur les universités sur place, j'ai découvert HEC Montréal. J'ai beaucoup aimé le fait que l'école propose un parcours bilingue français – anglais et un diplôme reconnu sur la scène internationale. J’ai aussi apprécié que les premières années du cursus soient dédiées à l’étude des fondamentaux du management, avant de se spécialiser en dernière année.

Mon frère vit également ici et mes parents sont en train de faire les démarches d'immigration pour nous rejoindre. La preuve que nous nous y sentons bien !

Comment s’est déroulée ton intégration dans l’école ?

À cause de la crise sanitaire, je n'ai pas pu partir tout de suite et j'ai effectué mon année préparatoire en ligne (NDLR : le B.A.A. de HEC Montréal comprend une année préparatoire, destinée à permettre aux étudiantes et étudiants non issus du système québécois de s’adapter à l'enseignement nord-américain et pour se mettre à niveau dans certaines matières).

Heureusement, Karine Deshayes, responsable de l’année préparatoire, nous a beaucoup aidés. Elle a encouragé les interactions et les travaux de groupe entre pairs, ce qui m’a permis de créer des liens et de me faire mes premiers amis malgré la distance.

Quels sont, selon toi, les principaux atouts du programme B.A.A. et de HEC Montréal ?  

J’ai beaucoup aimé avoir cette vue d’ensemble avant de me spécialiser. À mon arrivée, j’étais persuadée de vouloir me lancer dans l’entrepreneuriat, mais j’ai finalement été surprise de me découvrir une passion pour la finance, ce que je n’aurais jamais envisagé avant !

Les professeurs sont aussi très ouverts et à l’écoute des étudiantes et étudiants. Ils prennent toujours le temps de répondre à nos questions à la fin du cours. En dehors des heures de cours, ils restent disponibles et nous répondent dans un délai de maximum 48 heures. Nous pouvons prendre rendez-vous avec eux facilement et certains nous invitent même à les joindre sur leur téléphone portable si nous avons besoin d’explications sur un point particulier. Les chargés de cours, qui assistent les enseignants, se montrent aussi très disponibles en cas de questions.

J’ai également adoré les expériences et projets que j’ai eu la chance de mener pendant mes études. En effet, HEC Montréal offre une multitude d'opportunités en tous genres telles que des compétitions académiques pour mettre en application ses acquis théoriques et des associations étudiantes. Plus de 300 activités rythment la vie étudiante chaque année. L’école propose également de nombreux doubles diplômes avec d'autres grandes écoles et universités de renom (ESCP, emlyon, Bocconi, Melbourne, etc.) ainsi que des bourses d'implication et leadership.

J’aime aussi beaucoup la bibliothèque du campus. Elle est immense (5 000 m2) : il s'agit de la plus grande bibliothèque d'affaires bilingue au Canada ! Elle est entourée de grandes baies vitrées et baignée de lumière naturelle. C’est un espace vraiment confortable qui me motive beaucoup à me mettre au travail !

Peux-tu nous parler de ton implication dans la vie étudiante à HEC Montréal ? Que t’ont apporté ces expériences ?

L’année dernière, j’étais Vice-Présidente Communication de l'association HECulture, visant à promouvoir la diversité culturelle au sein de HEC Montréal à travers différentes activités (chant, danse, musique…). J’étais chargée de toute la communication (gestion des réseaux sociaux, création d’affiches, etc.).

Cette année, je suis Vice-Présidence aux Finances pour Artistes en affaires, un sous-comité de l'association Expression, chargé d’organiser des pièces de théâtre, des concerts et des soirées culturelles par et pour la communauté étudiante.

Je m'occupe de la gestion des flux de trésorerie, des factures, des prévisions budgétaires… Cette expérience me permet d'appliquer concrètement les notions de comptabilité vues en cours sur des cas réels. Cela m’a aussi appris à mieux gérer mes émotions et à rester calme dans des situations stressantes. 

Je participe également à la réalisation d’un projet interdisciplinaire, en collaboration avec des étudiantes et étudiants en génie mécanique et informatique de Polytechnique Montréal. Avec mon équipe, nous sommes chargés de réaliser le prototype d’une ferme verticale, de sa conception à sa commercialisation en passant par son modèle d’affaires. C’est un beau projet qui m’a permis de mobiliser différentes compétences transversales (en finance, entrepreneuriat, business…) et de voir à quoi ressemble la gestion complète d’un projet d’équipe.

Au-delà des compétences techniques, cela m’a permis de développer des « soft skills » indispensables au monde du travail, telles que la patience, la bienveillance et la rigueur. J’ai aussi appris à aller droit au but (une compétence que j’ai notamment acquise quand je devais appeler des entreprises pour comprendre leurs besoins lors du cours-projet avec Polytechnique Montréal, l’école d’ingénieur).

Quels ont été pour toi les bénéfices du mentorat par les pairs lors de ton arrivée à HEC Montréal ?

Lors de l’année préparatoire à HEC Montréal, nous sommes suivis par des mentors d’une classe supérieure. Ce dispositif permet de créer rapidement un lien de proximité avec des jeunes de sa tranche d’âge et d’avoir quelqu’un vers qui se tourner en cas de questions d’ordre académique ou personnel. C’est un soutien inestimable !

En première année du B.A.A., j’ai à mon tour décidé de m’impliquer comme mentor : c’est une très belle expérience, qui encourage à se livrer et à partager son vécu. Cela m’a aussi beaucoup aidée à prendre confiance en moi et à surmonter mon anxiété.

Quelles compétences et soft skills as-tu acquises depuis ton arrivée à HEC Montréal ?

D’un point de vue académique, j'ai acquis une vision globale de la gestion des affaires et j’ai débloqué beaucoup d’incompréhensions que j’avais à mon arrivée en première année.

D'un point de vue personnel, j’ai vécu une expérience de vie très positive, qui m'a aidée à grandir et qui m’a appris à sortir de ma zone de confort et à aller au-devant de mes peurs. 

J’ai d’ailleurs beaucoup apprécié les cours de connaissance de soi proposés en année préparatoire par Karine Deshayes. J’ai toujours été assez stressée de nature, soucieuse du regard des autres et intimidée par l’idée de parler en public. Pendant ce cours, grâce à la bienveillance des autres élèves, ces barrières sont progressivement tombées et j’ai appris à mieux gérer mes émotions et mon stress.

Quels sont tes projets une fois diplômée du B.A.A. ?

Après le B.A.A., j’aimerais suivre un master en finance, appelé Maîtrise en Finance au Québec, ou en Économie financière appliquée à HEC Montréal. Je souhaiterais, à terme, travailler dans la finance de marché et plus spécifiquement dans la gestion de fonds alternatifs permettant d’avoir un impact social.

Pour en savoir plus sur les programmes de HEC Montréal, découvrez le B.A.A. avec année préparatoire et les Maîtrises.

hec montreal
Publié le 25 février 2024, mis à jour le 26 mars 2024