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Plus de 60 journalistes tués en 2024, triste bilan pour la liberté de la presse

Selon un nouveau rapport de l’UNESCO, au moins 68 journalistes ont été tués dans l’exercice de leurs fonctions depuis janvier 2024. Plus de 60% de ces crimes ont eu lieu dans des zones de conflit, atteignant un niveau record depuis plus de dix ans. Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO, appelle à une protection renforcée des professionnels des médias.

journaliste en manifestationjournaliste en manifestation
© Shutterstock
Écrit par Léa Degay
Publié le 13 décembre 2024

 

L'année 2024 marque un tournant pour la liberté de la presse, avec 68 journalistes assassinés, dont 42 dans des pays en conflit. 18 ont eu lieu en Palestine, 4 en Ukraine et en Colombie, 3 en Irak, au Liban, au Myanmar et au Soudan respectivement, et 1 en Syrie, au Tchad, en Somalie et en République démocratique du Congo respectivement. Si les chiffres totaux enregistrent une légère baisse par rapport à 2023, la proportion des meurtres dans les zones de guerre atteint un sommet alarmant. L’UNESCO, engagée dans la protection des journalistes, alerte sur la nécessité de garantir leur sécurité face aux risques croissants et continue de suivre plusieurs dizaines de décès de journalistes dans le monde en attente de confirmation. 

 

Toutefois, d’après les premières conclusions de son rapport annuel 2024 sur les journalistes tués dans l’exercice de leur fonction, la Fédération internationale des journalistes (FIJ) a déclaré un plus grand nombre que l’UNESCO : 104 professionnels des médias auraient perdu la vie depuis le 1er janvier 2024. Et pour la deuxième année consécutive, c’est la région du Moyen Orient et du Monde arabe qui détient le record de la région la plus mortelle. D’après la FIJ, 66 travailleurs et travailleuses des médias auraient été assassinés.

 

Toutes ces données confirment l'urgence de renforcer la lutte contre l’impunité et de promouvoir un environnement sécurisé pour ceux qui défendent le droit à l’information.

 

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