Dans la perspective des prochaines élections législatives, les 30 juin et 7 juillet 2024, lepetitjournal.com est allé à la rencontre des candidats. Régina Ducellier, candidate Les Ecologistes avec la majorité parlementaire pour la 9ème circonscription (Algérie, Côté d'Ivoire, Tunisie, Sénégal, Maroc, Mauritanie, Niger, Burkina, Guinée, Gambie, ...), a répondu à nos questions.
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis une femme de tête et de cœur, une Française du monde. Je suis de double nationalité française et congolaise. Responsable de médiation numérique, je suis fortement attachée aux questions relatives à la fracture numérique et l’illectronisme. Active dans le domaine associatif en Afrique, je souhaite promouvoir un partenariat Europe-Afrique favorable aux droits humains et au développement durable.
Pourquoi souhaitez-vous vous présenter aux prochaines élections législatives ?
Je souhaite défendre les valeurs universelles de la République, participer à la construction d’une majorité parlementaire rénovée loin des excès et des esclandres perpétuels de la précédente mandature. Je suis une centriste soutenue par l’UDI et Europe Egalité Ecologie !.
Quel est votre rapport avec cette circonscription ?
Des membres de ma famille sont originaires de plusieurs pays de la circonscription. J’ai vécu aussi plusieurs années au Maroc et ai l’occasion de travailler en lien avec ces pays dans le cadre de mes activités professionnelles.
En quoi votre parcours est-il marqué par les préoccupations des Français·es de l'étranger ?
Parent d'enfants expatriés, j'ai eu à vivre l'ensemble de leurs préoccupations, les aider à s’organiser et les accompagner dans leur retour en France. Je suis binationale et je travaille en lien avec de nombreux pays de la circonscription. Je suis inquiète face à la montée des antagonismes en France ainsi qu’au risque d’embrasement à la suite de ces élections qui sont les plus importantes de l’histoire de notre pays de ces vingt dernières années tant la situation est exceptionnelle avec ce morcellement politique qui s’annonce.
Comment voyez-vous le mandat de députée ?
Je souhaite être proche de mes administrés. Instaurer un lien de confiance afin d'avancer ensemble pour défendre leurs droits. Je serai avant tout une députée des Français de l’étranger.
Quels sont, selon vous, les défis qui attendent les Français·es de votre circonscription ?
Les Français de l’étranger doivent marquer leur attachement à la coopération Europe-Afrique ainsi qu’à un parlement apaisé avec un plus grand respect du travail des parlementaires.
Comment est organisée votre campagne et qui sont vos soutiens ?
J'ai été investie par Egalité Europe Ecologie, parti européen, républicain et écologiste et suis soutenue par les Ecologistes MEI, ainsi que par l'UDI qui travaille au sein de la majorité présidentielle. Ma campagne est numérique et s’organise aussi autour de réseaux associatifs.
Quels sont les axes de travail que vous souhaitez mener à bien si vous êtes élue ?
Je souhaite tout d’abord défendre les droits des expatriés, améliorer l'accès à l'enseignement à coûts modérés avec une quasi gratuité pour les enfants français de l’étranger. Favoriser les partenariats, faciliter le retour et l'investissement en métropole. Améliorer l'accès aux services consulaires numériques. Permettre le versement des Allocations Familiales dans les mêmes conditions qu'en métropole.
J’agirai avec la Majorité présidentielle au-delà des clivages partisans afin de permettre le retour à un dialogue apaisé entre les groupes, davantage de démocratie et d’esprit d’entente. Je souhaite aussi que la France repense ses relations avec l’Afrique et le reste du monde en les rendant plus équilibrées.
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